Journal des Mines (1814, volume 36) [Image 222]

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OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. 438 Moyennes des Observations- faites et Paris depuis

l'année 18o 6 inclusivement jusqu' (Zia fin de 18 13. .M.71.37513M.

,MIGIMI

Moyennes.

M 0IS .

du baromètre à midi,

Moyennes du thermomètre à midi.

439

NOTE SUR LA CHALEUR RAYONNANTE; Par M. PoissoN.

Janvier. Février.

.

om,757 15.

.

Mars.

.

.

Avril.

.

.

Mai.

.

.

Juin.

.

o ,757 14.

± 3°/7. + 7 )4.

M. LEsLiE a démontré, par des expériences

O 1757 94°

-I-

8 )9.

o ,756 oo. 0 ,755 60.

partis d'un même point, pris sur la surface

-I-

.

O )758 94.

.-I- 20 , 7.

Juillet.,.

.

Août. .

.

0 ,756 82. 0 ,757 55.

+ 23 ,6. + zz ,6.

o 1757 95. 0 ,756 15.

-i--

Septembre.

Octobre. .

Décembre.

' 0 ,755 97. o ,756 4o.

111)yenues.

o ,757 02.

Novembre.

+ 20 ,2.

18 ,7.

+ , 4 ,4.

±8 4-

4 ).

± i3,8. ,

_

Dans ces tableaux, comme dans celui de M. Ramond, les moyennes barométriques ont été ramenées à la tem-

pérature de +12°,5 du thermomètre centigrade, en supposant, d'après les expériences de MM. Laplace et Lavoisier, que le facteur de la dilatation du mercure est pour chaque &gré centésimal -47-, ; il 'était d'autant pins

'nécessaire de faire cette correction, qu'elle est tantôt

positive et tantôt négative, et que, pour le mois de juillet, par exemple, elle s'élève à plus de imn1,5 A.

très-ingénieuses, que les rayons calorifiques d'un corps échauffé, n'ont pas la même intensité clans tous les sens. L'intensité de chaque rayon, comme celle de toutes les émanations, décroît en raison inverse du carré des distances au point de départ ; à distance égale, elle est la plus grande dans la direction normale à la surface ; et , suivant M. Leslie , elle est proportionnelle pour tout autre rayon au cosinus de l'angle compris entre sa direction et cette normale. Cette loi conduit à une conséquence utile dans la théorie de la chaleur rayonnante, qui, je crois, n'a pas encore été remarquée. Il en résulte , en effet, que, si l'on a un vase de forme quelconque, fermé de toutes parts, dont les parois intérieures soient par-tout à la même température, et émettent par tous leurs points des quantités égales de chaleur, la somme des rayons calorifiques qui viendront se croiser en un même point du vase sera toujours la même, quelque part que ce point soit placé ; de sorte qu'un thermomètre, qu'on ferait mouvoir dans l'intérieur du vase, recevrait constamment la même quantité de chaleur., et marquerait par-

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