Journal des Mines (1814, volume 36) [Image 217]

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SUR L'ITISTOIRE NATURELLE

DES 1,TRIrICATIONS.

ChOPeta, ranunonites annulatus. M. Schlottheim assure n'avoir vu aucun véritable trochite ou portion d'encrine dans le calcaire de transition. Terrain de sédiment. L'auteur rappelle, l'occa.sion des empreintes de plantes qu'on observe dans les terrains houillers, ce qu'il a dit à ce sujet dans sa Flore de l'ancien monde. Il n'a vu, dans ces terrains, aucune trace d'animaux marins, et il n'y connait d'autre coquille que le mytilus carbonarius , qui, suivant lui, a pu vivre également dans l'eau marine, ou dans l'eau douce. Il a remarqué, parmi les végétaux des empreintes qui paraissent dues à un casuarizza, et il fait observer que les fruits de palmier qu'on y rencontre quelquefois ,- sont trèsedifférens de ceux qu'on trouve clans le lignite terreux de.Liblar, près Cologne. Enfin, il dit que tous les végétaux des terrains houilliers qu'il a eu occasion de voir, présentent ces deux considérations remarquables , Sont à très-peu près les mêmes par toute la

de plan tes qu'on y voit n'appartiennent point

terre, et que par-tout ils appartiennent aux

genres qui- vivent actuellement dans les pays méridionaux. Les ammonites et les nummulites de Lamarck (lenticulites de l'auteur) sont, suivant M. Schlottheim , les pétrifications caractéristiques des calcaires des Alpes. Deux seuls oursins s'y présentent ce sont Pechinites occulatus , et rechinites campanulatus. Les pétrifications du schiste bitumineux sont assez remarquables ; les poissons , et un .qua:

drupède ovipare du genre des monitors, s'y

présentent pour la première fois : les empreintes

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aux fougères, ou du moins on n'en a pu reconnaître jusqu'à présent aucune partie bien

caractérisée. On y trouve aussi un trilobite différent des précédens, de belles espèces de pentacrinites , le gtyphites aculeatus , le terebrati dites laczazoszts etc. La houille du calcaire compacte alpin (Zechstein ) ne présente aucune empreinte de plante,

mais souvent des coquilles. Au reste, la distinction des différentes formations de houille ne nous a pas paru établie d'une manière assez

claire, pour que nous puissions rapporter à chacune d'elles les pétrifications qui paraissent leur être propreS.Le calcaire du Jura est si riche en pétrifica-

tions, que nous ne savons lesquelles citer de préférence. L'auteur fait remarquer qu'elles Se

présentent principalement dans la marne, le

sable, et les lits de schiste fétide posés entre l'es couches de ce calcaire. Il convient que, dans_ certains cas, ce calcaire est très-difficile à distinguer de celui des Alpes, et il dit qu'il serait important de déterminer si les pétrifications sont les mêmes dans ces deux calcaires, ou si elles sont 'différentes. L'auteur remarque, avec tous les g,éognostes, que les pétrifications sont rares dans le grès ; .

mais cependant il donne la liste d'un assez tâche de rapgrand nombre d'espèces,

porter aux différentes formations de grès, encore plus difficiles à distinguer que les différentes formations de houille. Le gypse , subordonné au grès bigarré , n'a offert jusqu'à présent aucune véritable pétrification.