Journal des Mines (1814, volume 35) [Image 184]

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DESCRIPTION MINeRALOGIQUE

par le quartz, de manière à offrir encore disposition radiée très-sensible, que l'on ob passe par le centre de serve à la coupe quidiverses figures plus ou. chaque globe, sous moins comparables à certain es fleurs épanouies.

D'autres ne présentent plus la moindre apparence de rayons divergens du centre à la périphérie, et leur matière prend au contraire différentes dispositions moins symétriques les unes que les autres. A mesure que les globes deviennent moins général gros leur structure devient aussi entoujours conservant néanmoins plus simple , un certain rapport avec celles que nous avons décrites (1). La forme des globes varie aussi beaucoup. Il y en a d'elliptiques. L'on en rencontre de très-allongés ; mais dans ce dernier cas, ce sont ordinairement-plusieurs globes réunis ensemble , comme il est facile de s'en convaincre

sur quelques échantillons, où ces globes se trou-

vent encore assez dégagés les uns des autres pour permettre de bien distinguer leurs contours respectifs (2).

(i) Je citerai pour exemple un échantillon venant de M. Mathieu, et appartenant à la collection de M. Hely.. Les globes qu'il renferme, et qui sont de la grosseur d'un gros pots , consistent chacun en un noyau de feldspath compacte , entouré d'une couche de la même substance entremêlée de quartz, et offrant un tissu fibreux radié, le

tout contenu dans une enveloppe mince de ce dernier minéral , au moyen de, laquelle les mêmes globes se trouvent parfaitement détachés du fond de la roche. (2) II existe dans la collection de M. Haüy un'bel échantillon, qui paraît fait tout exprès pour laisser bien saisir cette disposition particulière.

DU PYRONIgRIDE &LOBAIRE.

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Il existe aussi des globes doubles , c'est-àdire, composés de deux globes concentriques, plus,petit , renfermé dans son enveloppe particulière

et placé au milieu d'un autre

plus gros, contenu lui-même dans une enveloppe générale. Il suffira de s'en tenir à ce qui a été.dit jusqu'ici sur la structure du pyroméride globaire , pour reconnaître toujours les roches que l'on devra y rapporter.

La structure du pyroméride globaire étant réellement conforme à la description que je viens d'en faire , on conviendra facilement que le nom de porphyre globuleux , sous lequel on a généralement désigné la roche dont il s'agit, ainsi que celui d'amygdaloïde ( porphyroïde , que M. Brongniart lui a substitué (1) Je dois observer ici que M. Brongniart désigne sous le nom d'amygdaloïde les roches qui , à l'exception du seul pyroméride globaire , sont connues généralement sous la dénomination de variolites; et qu'il donne au contraire ce dernier nom à des roches dont la très-grande majorité Constitue les arnygdaloïdes de tous les minéralogistes. Or, quel que soit le sens dans lequel on voudra prendre le ternie amygdaloïde , la structure qu'il désignera , différera toujours de celle du pyroméride globaire, , et l'épithète deporphyroïde fera encore ressortir cette même différence. Les diverses acceptions que l'on donne aux termes arnygdaloïde et variolite, m'engagent naturellement à faire ici quelques réflexions, propres à fixer le sens dans lequel chacun de ces mots doit être pris. Les minéralogistes ont désigné en général sous le nom d'amygdaloïde(Mandelstein), toute roche composée d'une masse principale compacte, contenant, non pas des cristaux, comme les porphyres, mais des noyaux ou amandes (communément séparables) , ou quelquefois présentant des cavités arrondies dont les formes sont analogues aux

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