Journal des Mines (1814, volume 35) [Image 75]

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ET LE RIIODIMV1.

SITU LE PALLADIT5A1

on la mêle avec le sel ammoniac, parce qu'il y aurait une portion du sel double qui resterait en dissolution dans l'excès d'acide. Il faut réduire la dissolution au point qu'elle se prenne en masse cristalline par le refroidissement , et l'étendre de dix fois son poids d'eau, avant de la précipiter par le sel ammoniac. M. Vauquelin a observé que le. sulfate de fer au minimunz qu'on versait dans une dissolution

de platine acide, qui ne précipitait plus par le muriate d'ammoniaque, y déterminait un dépôt de sel double, comme l'aurait fait une base al, caline ou une lame de fer: M. Vauquelin attribue cela, à ce que le sulfate de fer est décomposé par l'acide muriatique , et que l'acide sul-

furique , qui est mis à nu ,, exerce sur le sel double un pouvoir dissolvant moins grand que l'acide inuriatique.

s. IL

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fer et de cuivre, et même du palladium, du platine et du rhodium.. Cela prouve que ces COU!) de

treis métaux avaient été précipités à l'état .d'oxyde ; il est vraisemblable qu'ils étaient coin-

binés avec de l'oxyde de fer et de cuivre; car l'acide nitrique n'avait pas dissous la totalité de ces derniers. Le résidu insoluble fut desséché au feu ; dégagea du muriate de mercure au minimum, du muriate de cuivre et une matière noire qui

a paru être de l'osmium. Il était à peine attaqué quand on le faisait bouillir dans l'eau régale formée avec les acides du Commerce.

Pour le dissoudre,ilfallutemplover une assez grande quantité d'eau régale très-concentrée, et encore resta- t - il une matière noire qui a paru être de l'iridium. Ces dissolutions furent réunies et évaporées en consistance de sirop, pour chasser l'excès d'acide ; elles contenaient

du platine, du palladium, du rhodium, et

11,1anière de séparer le palladium du rhodium, et les autres sels métalliques qui se trouvent réunis dans la méme dissolution.

ce qu'il y a de remarquable, dufèr et du cuivre. Comme ces deux derniers avaient résisté aux acides nitrique et muriatique, et même à l'eau régale faible , ii en faut conclure qu'ils étaient

On mit des lames de fer dans une dissolution de platine dont on avait précipité la plus grande partie de ce métal par le sel ammoniac : tous les

rhodium; et que cette combinaison s'était opérée , lorsque les ri-létaux avaient été précipités

métaux qui étaient dans la liqueur, à l'exception du fer, furent précipités.: Le précipité fut traité io. A froid , par l'acide nitrique. Celui-ci a dissous beaucoup de fer, de cuivre, et un peu. de palladium; 2.0. Per l'acide euriatique. il enleva beau-

combinés avec le platine, le palladium et le

par le fer de la dissolution de platine. Voici maintenant le procédé que M. Vauquelin a suivi pour séparer ces métaux.

La dissolution nitromuriatique évaporée fut étendue d'eau et mêlée à du sel ammoniac ; il y

eut précipitation d'un sel double de .platine coloré en jaune ; la liqueur décantée fut évaporée à siccité, et le résidu fut repris par l'eau,