Journal des Mines (1814, volume 35) [Image 51]

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DES TEINT.S.

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EXTRAIT DE LA CONeAISSANCE

Voyez son. Mé-une erreur de leo mètres. ( de ceux de la moire inséré dans la collection année 1809 , première classe de l'Institutqu'on m'a pressé ). Il y a long-tems page 53.o d'une erreur de répondre à cette inculpation pouvoir être interqu'on croit

de 100 mètres, les ingéprétée de manière à faire soupçonner du Montdes travaux de la route nieurs chargés s'accordent avec Cénis , et dont les nivellemens d'une grande barométriques, ou Mes mesures impardonnable, négligence impéritie, ou d'une fondée, car Cette crainte me parait bien malmonument est -l'existence même de ce superbe du glorieuse qu'inattaquable une preuve aussi de projeté et ceux qui en ont zèle et des talens faits dirigé la construction ; les nivellemens été si souvent avant le tracé de la route ont l'exécution, ,qu'il répétés et vérifiés pendant - les exactitude ne reste aucun doute sur leur ' nivellemens , offrent ces rampes, réglées d'a.près les mêmes mêmes déclivités, et -précisément les qui avaient été arrêchutes de palier en palier_, terrain nu. Il n'y a tées d'après la pentente du ingénieurs ; donc que des éloges à donner aux conséquences tirées de l'écrit et je pense que les tiennent à ce qu'on ne saisit de M. Ramond , qu'il il voulu dire -pas le véritable sens de ce ainsi que je l'expliquerai tout-à-l'heure.premier Mes observations barométriques dudu Montjanvier 1807 , donnent une hauteur sensiblement égale Cénis au-dessus de la mer, déterminée avant Saussure avait à celle queprincipalement sur cette conformité moi : c'est soutenir qu'elles que s'appuie M. Ramond, pour employait un sont fautives. cc Saussure, dit-il , -

D)

coefficient

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» coefficient assez analogue au nàtre , et ne ), comparait entre elles que des observations faites dans nos propres régions. On sait aussi » qu'aux bords de la mer du Sud, le baromètre » se tient à environ 3 millimètres plus bas qu'il

ne fait au niveau de nos mers. Pour que M. de Prony se rencontrât avec Saussure,

il fallait que le baromètre du Ment. Cénis se trouvât fart au-dessous de la moyenne ha.u-

teur qui correspond à l'élévation du lieu,,

combinée avec les dispositions particulières ?) de notre atmosphère. » M. Ramond cite les hauteurs dès baromètres

de Paris et Clermont, qui, le premier janvier 1807, étaient au-dessus de l'état moyen, savoir,

le premier à o'n,77244 (i) et le deuxième à 0,73730; et dit ensuite : cc Nous trouvons, sur

la hauteur du point culminant, une erreur d'une- centaine de mètres en plus, par la »même raison que nous la trouverions juste en cherchant notre point de comparaison.

dans les baromètres de la zone torride; donc l'abaissement du mercure au Mont-Cénis est un pur accident, dont il n'y a rien à induire pour ou contre aucun coefficient.» En supposant d'abord que cet accident dont .parle M. Ram ond soit réellement arrivé, il est regretter qu'il n'ait pas ajouté, pour concilier .son influence avec l'accord qui existe entre le (i) D'après le relevé des registres de l'Observatoire , la l'auteur observée a été de 20 pouc. 6 lig., i6 =:om,77185 'à 3°,3 de température extérieure, et 8',2 de température intérieure. (rlherm. cent.)

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