Journal des Mines (1813, volume 33) [Image 156]

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SUR LA DISTINCTION

DES COUCHES NATURELLES.

Report. . genres rie peuvent être déterminés à cause de la ténuité de ces débris Banc calcaire , gris-verdâtre , tendre, grenu, renfermant des débris de coquilles non susceptibles d'être déterminées. . . Banc calcaire, blanc, tendre , renferman t des moules de coquilles non reconnaissables. Banc calcaire , banc , jaunâtre tendre renfermant des coquilles plus nombreuses et mieux conservées , et présentant des

Epaissem-s. 8m.,85°.

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dendrites ferrugineuses sur /es faces des

fraginens formées naturellement. . . . 0 Banc calcaire dur grisâtre , solide, se

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divisant en fragmens anguleux. ( Il est moins dur que celui 32 ). . . o Trois petits bancs de oin.,06 chacun d'épaisseur, de marne tendre ; le premier jaunâtre , le second verdâtre et un peuleuilleté , le troisième blanchâtre. En tout. . o, 18 Pierre de construction nommée souchet par les ouvriers , renfermant des coquilles fossiles brisées , qui paraissent appartenir aux genres cerithium et turritella,. , . 6o z Pierre de construction dite pierre de roche, renfermant nombre de fossiles , et notamment des moules intérieurs de bi-

valves du genre lucina. Cette pierre est

très-dure. Parmi les univalves qu'elle contient , on distingue des coquilles des genres cerithium et ampullaria . Banc calcaire grenu très-tendre dont la pierre non employée dans les constructions , paraît contenir une grande quantité de coquilles , non susceptibles d'être déterminées , à cause de leur mauvais état de conservation, et dont on n'avait mis à jour,

à l'époque à laquelle j'ai fait ce relevé qu'une épaisseu- de Total

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MM. Cuvier et Brongniart n'ont point donné, - dans leur travail sur les environs de Paris , un. détail aussi minutieux des couches de Passy mais ils ont bien observé que lé banc qui ren-

ferme les quartz lenticulaires (n°. 6) est l'un

des premiers que l'on rencontre au-dèssou s de la. surface du terrain. Ils font remarquer aussi l'ana-

logie .qui existe entre ce banc, qu'ils regardent avec raison comme Un des derniers déposés dans la formation calcaire, ou l'un des premiers bancs de la formation des gypses , qui seuls renferment des cristaux groupes, comme Je sont les pseudomorphes quartzeuses qu'ils supposent avoir plis la place des gypses. Ils nous

apprennent que les coquilles que l'on y trouve lie sont que des cérithes (cer2thiztel lapidzan), et des lucilies ( lucina saxorum _.Linn.) qu'ils n'ont jamais rencontrés que dans les couches

supérieures de la formation calcaire. J'ai vérifié l'exactitude de ces assertions , et sous ce rapport je n'ai fait que donner plus de préci-

sion à la description qu'ils ont publiée du massif calcaire de Passy. Mais je crois avoir reconnu l'ordre de superposition qui existe entre Je banc qui Contient ces marnes coquillesn0. , et celui

qui renferme le quartz carné si abondant à Neuilly. Je regarde ici comme le représentant de ce dernier, la couche n°. e. Je me suis con'vaincu que la plus grande ressemblance existait entre les masses de quartz carné de Neuilly et les plus gros fragmens agglutinés de ce sable quartzeux de Passy lequel est aussi , suivant MO] le marne qu'on trouve au sommet de la dernière carrière calcaire du vallon de Sèvres,