Journal des Mines (1813, volume 33) [Image 87]

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SUR DES CRISTAUX EPIGNES

DE FER OXYDE.

de recheroffre une réunion. très -intéressante à leur situation ches relatives à leur nature, En lisant ce géologique et à leur exploitation. mérite l'attention qu'il Mémoire, avec toute article oui l'auteur d'exciter.,... j'y ai trouvé un dans une décrit des cristaux-qu'il a.'découverts apparteveine de fer oxydé brun, et qu'il croit les consé-, espèce

et comme nir à la même sur quences qu'il a déduites de ses observations fer pour le ces Cristaux tendraient à indiquer de celle différente 'Oxydé une forme primitivevéritable, et même . .présumais. être la que je permettrai d'exincompatible avec elle, je me semblent prouver, poser ici les raisons qui mesuis dans le cas de au contraire, que je ne changement à ma faire , à cet égard, aucun méthode. cubiques , qui Ayant observé des cristaux oxydé, et qui avaient tous les caractères du fer épigénies origine me paraissaient être, ni des naires du fer sulfuré, ni des pseudomorphosesla j'ai conjecturé que ces cubes présentaient le produit forme primitive du fer oxydé, tel que les mines dont la nature, et auquel appartiennent brunâtre (1). Je fa poussière est jaunâtre ou récentes qui citerai plus bas des observations viennent à l'appui de cette conjecture. les cristaux décrits par D'une autre part, entièrement à la symétrie M. Cal melet dérogent Selon ce sades formes qui dérivent du cube.des prismes à vant minéralogiste (2) , ce sont par des à bases rhombes, très-aplatis, terminés

sommets dièdres obtus, dont la ligné termi-: rale est parallèle à la petite diagonale des bases. Ces prismes sont empilés les uns sur les autres, en formant des espèces de dentelures, composées des arêtes latérales qui correspondent à l'angle très-aigu de leurs bases, et qui sont très-nettes et très-vives. Mais les arêtes latérales obtuses paraissent émoussées, et de

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p. 274. (I) Tableau comparatif , etc. , cité, p. 21 et suiv. (?.),Journal des. Mines, tome

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ce côté les deux pans du prisme s'arrondissent insensiblement l'un vers l'autre, sans intersection apparente. M. Ca lmelet pense avec raison que cette forme ne peut se concilier avec la forme cubique que j'ai indiquée comme primitive, relativement au fer oxydé; ce qui lui fait présumer que les cristaux auxquels j'ai attribué cette fonction sont des épigénies originaires du fer sulfuré. Il prouve très-bien d'ailleurs que la. forme des cristaux qu'il a observés est également étrangère au rhomboïde du fer carbonaté. Ainsi, ces cristaux ne pouvant provenir d'une altération de ce fer, ni à plus forte raison se rapporter au fer sulfuré ordinaire, ils offrent, suivant M. Calrnelet , la solution décisive de la question sur la cristallisation propre du fer oxydé , qui consistait à trouver ce Minéral revêtu d'une forme qui n'appartînt ni à la pyrite martiale, ni au fer spathique, minéraux qui sont ordinairement associés au fer oxydé, et qui le produisent par une altération spontanée ; c, J'ose donc croire, ajoute M. Calmelet , que, par le simple aspect de ces nouveaux cristaux, cette question est résolue. ), Ce raisonnement de M. Calmelet est parfai-

tement juste, si l'on fait abstraction des ré-

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