Journal des Mines (1813, volume 33) [Image 30]

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SUR LE SCHISTES BITUMINEUX,

,OBSEBITATIONS

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toises de Bierry, , Le second fut percé à 600 , il traversa toujours dans la même direction et s'arrêta sur le 2.2 pieds du même schiste , granit. fut percé à Bierry, , il tra-

Le troisième trou

versa Des argiles rougeâtres Des marnes bleues et blanches, 5 pieds. Des glaises , sur une épaisseur de. 4S Des schistes calcaires bitumineux. MaUn schiste mêlé d'ai gile nommé roc par M. 6 thieu. Des schistes calcaires augmentant progressivement en argile et plus colorés M. MaQuartz divisé et micacé , nommé par

thieu de Noyant, qui a visité ces recherches, querelles, roche qui dans les environs de Valenciennes avoisine

houille.

Total

les couches de

i4 8'0

où l'on s'est arrêté. bitumineux des Dans la plupart des schistesobservé des coenvirons de Montréal , j'y ai quilles marines et quelques pyrites. Sur un échantillon de schiste bitumineux de Somvenant de Savigny-sous-Mâlain, près coquilles de très-petites bernon , j'y ai reconnu aplaties. avec un sommet qui n'est pas au centre , que je crois marines, et qui me paraissent

pouvoir

etc.

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pouvoir être rapportées à des patelles ou à

des calyptrées. 2°. Relativement aux matières bitumineuses déposées en plaques d'une petite étendue, citées par M. Leschevin , et annoncées comme noires , sèches , cassantes , affectant l'apparence de, bois bitumineux ; je suis très-porté , -d'après l'inspection, à les regarder comme des morceau (i.e bois pénétrés de bitume , ce qui n'est point étonnant au voisinage de schistes qui en tiennent une si grande quantité et de calcaires coquilliers j'y suis encore engagé par l'analogie que ces matières ont avec celles que j'ai observées aux environs de Montréal. M. Leschevin lui - même parait être de mon avis, quoique, dans le courant du Mé-

Matières bi tu rni.eu. ses de l'Yôn-

ne , comparées à celles

de la Côted'Or.

moire- ci-dessus il se soit servi du mot de bitume, dénomination à laquelle il avait été porté par le premier aspect, et par l'analogie de l'odeur de ces morceaux avec Celle des schistes bitumineux lorsqu'on les brûle ; enfin , nous ne croyons pas que le mot bitume, soit ici le nom propre, coule pas étant chauffé au chalumeau ou seulement à la flamme d'une bougie, comme doit faire le vrai bitume, et en outre qu'il se convertit en cendres d'un gris blanc comme les ja,vets et les lignites. _Quelques échantillons se boursoufflent un peu ; mais ce n'est point une preuve que ce ne soient Pas des lignites ; j'en connais d'incontestables qui se boursoufflent aussi, et cela arrive toujours lorsque la partie bitumineuse y est très-abondante , et alorî

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