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SUR LES CRISTAUX, PRIMITIFS , etc.
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SUR LES CRISTAUX PRIMITIFS Du carbonate calcaire, du bitters_path et du
fer spathique; Par M. W. H._WOLI.A.STON
Lu A. la Société royale, le i3 février 1812. Traduit des Transactions philosophiques.
L on sQ u E je présentai à là société royale là description d'un goniomètre de nouvelle cons-
truction, j'annonçai l'espoir que ce nouvel instrument pourrait servir à corriger les an-
ciennes observations faites à l'aide de moyens moins précis, et j'en pris occasion de faire connaître un exemple de mesure inexacte dans la
forme primitive da carbonate calcaire com-
mun. J'ai eu la satisfaction de voir la nécessité. de cette correction confirmée par M. Malus, et admise par M. l'abbé Haiiy, , clans un ouvrage. publié à peu près à la même époque (1).
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Il n'entre point dans mon intention de déprécier en aucune manière le mérite de ce cristallographe si justement célèbre, et je pourrais apporler de nombreuses preuves de son exactitude surprenante dans ses mesures; j'espère
au contraire, en présentant de nouvelles observations semblables à la précédente, et intimement liées avec elle , offrir un résultat non-seulement intéressant pour les cristallographes en général, mais particulièrement
agréable à M. Haiiy. Dans son Traité de Minéralog:e , et plus récemment encore dans son Tableau comparatif; il a assigné la même forme à trois substances très-différentes dans leur composition, savoir au carbonate de chaux, au carbonate de chaux. nlaeré. sien ( ou bitterspath ) , et au carbonate On a objecté à M. Haiiy que, d'après sa méthode, l'identité de forme devait être accompagnée par l'identité de composition , à moins que cette forme ne fût un des solides réguliers
ordinaires ; car, si un géomètre peut aisé-
ment admettre que plusieurs substances affectent la même forme cubique, octaèdre ou dodécaèdre, il ne lui paraîtra point également -probable que deux substances différentes aient
(i) Nous ferons remarquer que M..Wollaston ne nous paraît pas avoir bien saisi les conséquences que M. Haüy a tirées du résultat des expériences de M. Malus. Pour mettre nos lecteurs à portée de connaître le parti que notre célèbre minéralogiste a pris au sujet des expériences dont il s'agit, et pour rétablir les choses dans toute leur exactitude, nous avons cru devoir placer, a la suite de cet article, une notice que nous avons extraite de l'ouvragé même que
M. Wollaston cite ici. (Note des Rédacteurs.)
la forme du rhomboïde de io5° et quelques
minutes , qui ne présente aucun caractère particulier de simplicité , ni de régularité géométrique. Mais, quoique jusqu'à présent on ait supposé
qu'il existait une parfaite similitude dans la mesure des trois carbonates ci-dessus mentionnés,
on 'pouvait raisonnablement la regarder Aa
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