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ANNONCES.
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nécessité d'employer les fumigations d'acides minéraux comme seul vrai préservatif éprouvé contre la contagion, dont l'efficacité était démontrée par une longue expérience et reconnue par toutes les sociétés savantes. Depuis cette époque, les procédés ont été décrits et développés dans les édi-
tions successives du Traité de la désinfection de l'air ;
dans les Instructions des conseils de -santé , des médecins en
chef des armées. Les observations des succès qu'on en a obtenus , ont été publiées dans les recueils périodiques tels que les Annales de Chimie , la Bibliothèque médicale, etc. , et par extrait dans quelques journaux. Ce.i ouvrages ne se trouvant pas entre les mains de tous ceux. qui seraient dans le cas de les consulter, on a pensé qu'ii pourrait être utile d'y suppléèr par une notice très-courte des procédés , et néanmoius suffisante pour en diriger l'ap-
.son Mémoire sur leur traitemen t à Carcassonne, et MM. The',
plication.
fumigations en vaisseaux ouverts. Heureusement ce sont celles qu'il est le plus aisé de pratiquer sans préparation et. aux moindres frais , au moment du besoin. La seule distinction à .observer dans les procédés, indépendamment des proportions relatives à la grandeur de l'espace , est celle que commande la différence des salles vides et dès salles actuellement occupées. o. S'agit-il de purifier, par. exemple, une 'salle de 13 mètres sur 6, 5 ( 4o pieds de longueur sur co de largeur ) dans laquelle auront séjourné des malades, et qui sera com. plétement évacuée ? On met dans une grande capsule ou autre vase de terre, un mélange composé de
Flacons portatifs désinfectons. Ces flacons se trouvent tout préparés dans plusieurs pharmacies et chez quelques ingénieurs en instrumens. Il suffit de les ouvrir pendant quelques minutes , pour donner issue au gaz désinfectant
et préservatif. Lorsqu'après un 'usage répété , ils n'en fournissent plus, on les rétablit dans leur première force
À
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Les fumigations en vaisseaux ouverts ont une destination d'un plus grand intérêt ; car, comme l'ont très-bien marqué M. Alibert, dans son Traité des fièvres pernicieuses , MM. Geoffroy et Nys.ten dans le Compte rendu en 809 par la commission envoyée à:Limoges , et sur la ligne de passage des prisonniers espagnols , M. Estrihaud , dans
en y remettant, pour la valeur de quelques centimes de sel marin, d'oxyde de manganèse et d'acide sulfurique ( huile de vitriol du commerce ). Les officiers de santé, obligés de fréquenter les hôpitaux , les prisons , etc. , devraient toujours en être munis pour leur propre sûreté. Les appareils permarzerzs de désinfection sont destinés à servir plus long-tems et à produire de plus grands effets il s'en trouve également de tout faits dans les grandes pharmacies et chez les ingénieurs (1) , qui livrent en même tems un imprimé sur la manière de s'en servir et de leur rendre toute leur activité. Ces appareils peuvent suffire dans des chambres où il n'y a qu'un petit nombre de malades , et même servir plusieurs années lorsqu'il n'y a ni épidémie ni fièvre contagieuse qui oblige de les ouvrir tous les jours, ou même plusieurs fois par jour. La facilité avec laquelle on élève et on abaisse l'obturateur, au moyen d'une vis, en rend l'usage très-commode. (t) M. Dumotiil, rue du Jardinet, n. is , en fait journellement des envois,
nard et Cluzel, dans leur Rapport sur les préservatifs employés dans Pile de Walcheren , ce serait s'abuser que de croire que de simples appareils , tels que ceux précédemment indiqués, puissent désinfecter de vastes salles où les malades sont encombrés , où ils arrivent déjà la plupart atteints au dernier degré , où les miasmes contagieux se renouvellent et s'accumulent à. tous les installa. Il est donc nécessaire de recourir, dans ce cas, à de grandes
Décngr. Onces.
Sel commun 3o Oxyde noir de Manganèse, en poudre. . . . 6 Le vase mis en place, on yverse, acide sulfurique 25
fo ) e /environ.
8) On ferme les portes et fenêtres, et Pon ne rentre qu'a-
près dix ou douze heures. On conçoit que ces doses doivent' être réduites ou aug. mentées en proportion de l'espace à désinfecter, ou même, un certain point, à raison de l'intensité de l'infection, ou du caractère plus ou moins grave de la contagion.
L'acide sulfurique est connu dans le commerce sous le nom d'huile rie vitriol. L'oxyde de manganèse se trouve dans les pharmacies et chez tous les droguistes , qui le fournissent en pierres aux
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