Journal des Mines (1812, volume 31) [Image 126]

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SUR LA GÉOGRAPHIE MINLLALOGIQUE

DES ENVIRÔNS DE PARIS.

été imprimée qp. entier dans le 'il°. 38 de ce Journal. Ce premier Mémoire, entièrement refondu, considérablement augmenté d'observations , de détails, de généralités et de conséquences inniortantes , forme le premier cha-

Le terrain qu'ils ont décrit se divise en trois régions : celle qui est au Nord de la Seine, celle

cette première partie, les-auteurs font connaî-

PREMIERE ET DEUXIÈME FORMATIONS.

pitre du travail que nou.sannonçons. Dans

tre le nombre et l'ordre de .superposition des différens terrains qui constituent le sol des environs de Paris. Ils ont porté à onze lieu de neuf, le nombre de ces terrains. Ils

en exposent les caractères distinctifs , et donnent l'énumération des corps organisés .fossiles ee-ti s'y rencentrent , et qui peuvent servir à l'eS caractériser. Les limites d'un. extrait ne

nous permettent pas de rapporter ces

listes

do fossiles, et d'offrir cet exemple du moyen neuf que proposent les auteurs, pour recon-

naître des terrains secondairesd'une même époque - deformation , quoique situés à de brandes distances les uns des autres.

L'objet de la seconde partie est de faire

connaître, par une description détaillée , la position géographique des diverses sortes de, roches (i) ou de formations qu'ils ont déterterminées, et les particularités qu'elles offrent. par les deux savans observateurs , et où les différentes espèces de terrains sont indiquées par des'couleurs différentes; 2°. d'une planchdtrès-étendue qui Offre les diverses couches

de terrains et leurs-nivellernens ; 3°. d'une planche qui représente plusieurs corps organisés fossiles qui se trouvent aux environs de Paris. (1) Cette expression,.mprtuirée des Allemands, sert à. désigner les grandes 'masses minérales , quelle que soit leur nature.

qui est située entre la Seine et la Marne, et celle du Midi de la Seine. La marche des auteurs a été en général de l'Est à l'Ouest.

Craie et Argile plastique. La craie étant la formation la plus ancienne de toutes celles qui constituent le sol du bassin de Paris, elle est conséquemment placée audessous, et se montre rarement à nu. Elle paraît former les parois de cette espèce de bassin, dan.s lequel tous les autres terrains ont été déposés. Les bords septentrionaux de ce bassin sont assez faciles à suivre par Montereau, Roche-Guion , Provins, Sezanne, Montmirail, Épernai, Fimes, Laon, Compiègne, Beauvais et Gisors. La carte indique d'une manière précise les bords de cette espèce de ceinture de craie.

Pour donner, à ce qu'il me semble, une idée nette de l'ensemble des terrains sur lesquels les auteurs ont dirigé leurs observations, ie crois

devoir placer ici ce qu'ils en ont dit dans la troisième partie de leur ouvrage, sur les Rapports de ces divers terrains entre eux. On voit par les coupes et les descriptions, que la surface de la craie qui constitue le fond du bassin est très-inégale , et que les inégalités qu'elle offre ne ressemblent pas à la surface du sol actuel : celle-ci présente de vastes plateaux, à peu. près au même niveau ,composés de coi, ches hori-

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