Journal des Mines (1812, volume 31) [Image 119]

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,sui LES ARndisiiars

eaux sur la première roue, et de là tombe sur les autres. Les roues sont garnies d'un seul côté de. manivelles simples en fer, ayant om.23 de rayon qui, par le moyen de six tirans horizon

taux suspendus par des chaînes et de varlets angulaires , communiquent le mouvement aux diverses parties des tirans principaux qui font aller les pompes. Chaque tirant donne le mouvement à plusieurs répétitions de pompes ; ces. pompes ont environ lom de hauteur perpendiculaire, et le diamètre du corps de pompe , qui

est en fonte, varie de om.,14 à o'13; les aspi-

rans n'ont pour ouverture que le -31 du diamètre des corps de' pompe. Lorsque les pompes sont

placées obliquement , ces aspirans sont fort longs ; quelquefois ils traversent des piliers dans lesquels on fore des Irons qui font fonction dé buses , en ayant soin de réunir les orifices supérieurs et inférieurs des trous avec les portions en bois, par des bouts de tubes de fer qui ferment exactement ces orifices, en chassant au pourtour des coins de bois et.calflitant. La dernière: relie est à environ iloom du puits perpendiculaire, et la dernière pompe oblique est à peu près à la même distance horizontale de ce puits. Les pompes ne montent pas l'eau au jour ; Cellesquisont les plus élevées la versent dans une petite galerie d'écoulement percée

à 27m. de la surface d'où l'eau, après avoir passé par plusieurS vieilles fosses, va se jeter par un canal à découvert dans le ruisseau clu village de Rimogne. Après avoir fait marcher les roues de MM. Rousseau , l'eau de l'étang tombe encore sur trois roues qui donnent le

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m OGNE.

mouvenient aux pompes d'épuisement de l'ardoisière de M. Raux. Les eaux viennent principalement du jour par les anciens travaux ; on pourrait peut-être en diminuer la quantité, en cherchant à combler avec des déblais les entonnoirs qu'ils ont laissés

à la surface, de manière que l'eau coulerait

pardessus ces déblais comme sur un toit. Il y a moins d'eau dans les parties inférieures, parce

qu'on a soin de les rassembler à la hauteur

où elles tombent, dans des canaux qui les conduisent aux pompes. Dans le bas même, il pa-

raît qu'il y en a très - peu ; c'est pourquoi MM. Rousseau ont le projet de former au centre de leur ardoisière , à la profondeur

actuelle des travaux, une vaste chambre de 33m. de hauteur perpendiculaire sur Som. largeur, ayant pour parois trois piliers dont deux placés suivant la pente 'et un horizontalement , pour rassembler les eaux qui suinteront, lorsque pendant les chaleurs de l'été l'étang ou réservoir de l'eau motrice ne four-

nira plus suffisamment pour faire jouer la machine hydraulique on pourrait alors continuer à cette époque , comme dans toute autre , de pousser les travaux sous le réservoir sans crainte d'être gêné par les eaux. On se sert généralement, dans les ardoisières, de chandelles pour éclairer les travaux ; l'air y est toujours bon à cause du; grand. nombre

d'excavations intérieures qui ne sont jamais entièrement remplies, et qu'il y a deux ouvertures communiquant au jour ; l'eau qui coule

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