Journal des Mines (1812, volume 31) [Image 100]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

19à

STRUCTUI1E

DES CRISTAUX.

il suffit .de comparer les deux méthodes pour concevoir la raison de cette diversité, et même pour sentir qu'elle était inévitable. Celle de M. de Bournon consiste , ainsi que je l'ai -déjà dit , àl mesurer d'abord sur les cristaux qu'il se propose de déterminer certains angles qu'il prend pour fondamentaux , comme ceux qui sont formés par les .arêtes de ces cristaux avec des'coupes parallèles aux faces da rhomboïde' primitif (i), et à rapporter ensuite ces

surer le rapport entre les nombres de rangées soustraites dans le sens de lu largeur et dans celui de la hauteur.- M. de Bournon conclut .ensuite de ce même rapport, à l'aide de la trigonométrie rectiligne, les valeurs des angles de la forme proposée. Ainsi , tout se réduit à chercher les résultats qui dérivent de deux mesures, l'une mécanique et l'autre graphique. Cette méthode fondée sur une règle uniforme,

194

angles sur un tableau qui représente une coupe de ce même rhomboïde , sous-divisée en petits quadrilatères, qui sont censés être les coupes analogues d'autant de molécules soustractives. Cet assortiment sert comme d'échelle pour meles l'Ormes les plus ordinai:res , :parce que nous

sont soumises sommes loin de connaître tout ce qui existe. Quelque reculéla

que soit le terme gin a été prescrit à ses opérations par volonié suprême du Créateur , tous les résultats déduits de

condition lios observations deviendront admissibles , sous la suffisamment motivés. Ce que je puis essentielle qu'ils soient dire , c'est que parmi les diverses formes que j'ai déterrni, nées jusqu'ici avec tout le soin possible, et dont le nombre -s'étend beaucoup au-delà de ce qui en a été publié, aucune ne m'a conduit à une complication qui approche de celle que présentent les signes dérivés des lois de reculement admises par M. de Bournon. (i) Les mesures de ce genre étant moins susceptibles de précision que celles qui se rapportent aux incidences mutuelles des faces d'un cristal, ce sont ces dernières , ainsi que je l'ai déjà remarqué, qui méritent la préférence, comme mesures vraiment fondamentales. J'en déduis les angles qui de se prennent sur des arêtes , lorsque j'ai quelque raison quand ils entrent dans la coupe connaître ceux-ci , comme principale d'un rhomboïde. Mais je me suis toujours abstenu de les employer, soit comme bases du calcul, soit comme.. moyens de vérification.

peut être conçue en un instant, sans aucun effort. Aussi son célèbre auteur paraît-il l'a-

voir imaginée dans la vue de simplifier et de faciliter les applications de ma théorie (1). Mais j'avoue que j'ai toujours considéré celle-ci sous

un point de vue très-différent, en la faisant

dépendre d'une réunion de moyens combinés, dont le choix, dans chaque cas particulier, est sugg-éré par l'aspect géométrique ,sous lequel=

se présente la forme que l'on se propose de déterminer. C'est dans cet aspect que le cristallographe doit lire , en quelque sorte, les

conditions du problème à résoudre. Telles sont, comme on l'a déjà vu, celles qui se tirent, soit de la -considération des noyaux hypothétiques

et de leur relation avec le véritable noyau et avec' les formes secondaires, soit des différens

caractères de symétrie que peuvent offrir les positions relatives des faces qui proviennent .-de diverses lois de décroissement (2). Tous ces

-

(1) Tome 2, pag. 223. (2.) Parmi ces caractères , j'attache une grande impor-

-tance à celui qui se tire des parallélismes dont j'ai cité plusieurs exemples relatifs à la chaux carbonatée. La cristallisation a été sollicitée à les produire dans les corps qui ,a,kt-

N2