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DES CRISTAUX.
STRUCTURE
Or, j'ai >dans ma collection des cristaux dit Saint- G-othard , offrant une variété que j'ai nommée hémitome , .et dont un est représenté 7
(fig.
14 ). Leur signe est D e, c'est - à-dire P
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des faces, sont de 96a 5' 43" -et 83a 54' 17", et
dans le rhomboïde e , elles sont de 94a 53' 49" et 851 61 te; différence , II' 54". Les angles que je viens d'assigner aux; inci-
qu'ils résultent de la combinaison des faces du dodécaèdre métastatique avec celles du rhomboïde dont je viens de parler et dont le signe
dences des faces du rhomboïde e sont ceux aux
est e. Celui qu'a décrit M. de Bournon se combine aussi avec la forme du métastatique, dans une variété citée par ce savant ( ibid. ), et que
près, que celtes qui se rapportent au rhom-
68). Mais ses faces y correspondent aux arêtes les
l'on voit dans son ouvrage (pl. 5 ,
moins saillantes du même dodécaèdre, comme
cela doit être , au lieu que dans mes cristaux elles naissent aux endroits des arêtes les plus saillantes. Comparons maintenant les angles des deux
rhomboïdes , et voyons jusqu'à quel point
ils
diffèrent entre eux. Dans celui qui a pour signe e, les angles du rhombe sont rigoureusement de 95' 3o' 3o". et 84d 29' 3o" ( M. del Bournon indique 95a 28 et 84a 32f ). Dans l'autre rhomboïde ils sont de 94a 3o ' 4o" et 85'29'
20" la différence réelle est de 59' 50". Dans le rhomboïde e , les angles de la coupe principale sont de 98a 12! 32" et 81a 47' 28/ ( M. de Bournon indique 98d 12' et 8.1d 48'); et dans le rhomboïde e ils sont de 96a 39' 16" et 83' 2o 44"; différence, id 33' 16". i6 Enfin dans le rhomboïde e, les incidences
quels je suis parvenu, en partant des données de M. de Bournon. Mais ce savant indique 95d et 85a; valenrs qui sont les mêmes , à 6'
boïde e (1). Si par une de ces inadvertances qui peuvent échapper dans une longue suite de calculs, M. de Bournon avait été conduit à prendre ces valeurs pour les véritables, la mesure immédiate des angles du cristal , en se trouvant d'accord avec ces mêmes valeurs, aurait confirmé , à l'insu de l'observateur
l'identité des deux formes que je viens de
coMparer , et cela d'autant plus que les angles dont il s'agit me paraissent être ceux qui se prêtent le mieux à l'opération du gonyomêtre. On aurait alors un nouvel exemple de ces doubles emplois d'une- même forme, par deux lois différentes de décroissemens , que l'observation m'a appris être plus fréquens que je ne l'avais
d'abord pensé. Mais si l'on considère d'ailleurs que la différence réelle entre les mêmes
angles, qui n'est que d'un degré et quelques minutes, suppose , pour être saisie , des cris(i) Il ne parait pas qu'il y ait ici une faute d'impression, puisque les deux nombres s'accordent entre eux en indiquant des angles qui sont supplémens l'un de l'autre.