Journal des Mines (1812, volume 31) [Image 88]

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DES CRISTAUX.

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décroissemens intermédiaires sont Purement techniques , et ne donnent point une idée nette du proo-rès de la structure dans le passage du noyau à la forme secondaire (1). Pour en venir à l'objet principal de ce Mémoire , je choisis d'abord la 556. modification décrite par M. de Bournon ( t. 2, p. 97 ) , et

et sil'on adopte pour noyau hypothétique le qui dépend prisme hexaèdre régulier (j.

deux pyramides droites réunies base à base, et produit en vertu d'un décroissement intermédiaire sur les angles E, E (fig. i ) de la forme primitive. Mais d'après la manière adoptée par M. de Bournon , de considérer les recutlemens comme générateurs des arêtes contiguës aux sommets , telles que of', cf" (lig. 4) , ceux dont il s'agit ici sont censés agir sur l'angle e (,/i. 1), en sorte que d'une part le rapport de da a at (fig. 3 ) est celui de 5 diagonales à 3 arêtes, et que d'une autre part le rapport de dh à kk est celui de ii diagonales à 17 arêtes. Le premier de ces rapports rentre dans les limites ordinaires; mais le second est d'une complication qui excède ces mêmes limites. Le signe repré75 sen tatif ramené à ma méthode est ("E"D"B2),

sera B. L'incidence mutuelle de deux faces

qui est un dodécaèdre (fig. 4), composé de

(i) Les nombres de 'molécules qui composent les différentes couches appliquées les unes sur les autres en partant du noyau, forment une série récurrente, dont la loi dépend de la mesure du décroissement d'où naît- la forme secondaire.

Cette loi étant connue , il est facile , à l'aide du calcul, de déderminer l'expression d'un terme quelconque , dont le rang est donné. Or le signe représentatif étant , pour ainsi dire , calqué sur la loi dont il s'agit , peut être regardé comme un tableau en raccourci tracé par la théorie ellemême , sur le modèle de la forme secondaire.

du décroisement D A, en lui donnant mie hau0

teur égale à l'axe du rhomboïde primitif (1) , le signe du dodécaèdre rapporté a ce noyau -=76

(fg. 4) prises vers un même sommet est de

122' ao', suivant M. de Bournon. Mais en faisant usage des données de ce savant, j'ai trouvé qu'elle devait être seulement de 122a 13' 6", c'est-àdire plus petite d'environ 7 minutes.

Je vais comparer ces résultats à ceux que

m'ont offert des cristaux de ma collection re-. latilS à une variété représentée (fig. 6 ) que j'ai nommée synallactique , et dans laquelle les étant prolongées jusqu'à s'entrecoufaces per, termineraient un dodécaèdre, très-voisin de celui dont je viens de parler, s'il n'est pas le même (a). On voit que cette variété n'est au-

-tre chose que l'analogique (3) , dans laquelle les

arêtes à la rencontre des faces r, qui appartiennent au métastatique, et des pans c, sont remplacées par autant de facettes. J'avais dé(i) La-fiirine du noyau hypothétique n'est pas donnée ici

complétetnent pair- la seule oliserl,iainin-,.comme dans le cas d'un- dodécaèdre-à; triangles scalèn'es (fie. '2); mais la sup-

position que je fais relativement à la hauteur du prisme qui le.représente est indiquée par la théorie. Ces cristaux m'ont été donnés comme venant de Norwège.

Traité , t. II, p. 152 (pl. XXVI , fig. 34).