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MiTHonr. volcaniques, ou mixtes; ce qui fait trois classes de formations principales. L'Auteur place au premier rang la classe des formations aqueuses ; il .donne en même-tems les divisions secondaires , et présente les faits qui servent à les distinguer. Les eaux, soit marines, soit fluviatiles, ont exercé, exercent et exerceront ensemble ou séparément deux actions différentes, savoir, d'alluvion et d'éluvion, par le moyen desquelles elles construisent, démolissent et transportent toutes sortes de matières. De ces deux actions, résultent huit ordres
GrOLOGIQUE.
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de formations aqueuses. principales, et ces huit ordres sont eux-mêmes soumis à des sous-divisions. Le tout est fondé sur les observations que l'Auteur lui-même a faites sur les côtes de la mer et Sur les bords des rivières. Ces sortes de constructions furent toujours, sont et seront toujours les mêmes : les dépôts qui se forment sous nos yeux sont parfaitement semblables à ceux qui se sont faits anciennement; et nous pouvons, avec certitude, remonter des uns aux autres. L'Auteur considère le mode de construction
ou de dépôt par stratification ascendante, comme la principale clef de la géologie
elle
explique tous les accidens de forme que présentent les couches tordues, pliées, repliées, fracturées et renversées les unes sur les autres. On a jusqu'ici confondu les dénominations
de conclues, d'assises, de bancs, de lits, etc. ;
on les a appliquées aux formations elles-mêmes : l'Auteur assigne à chacune la signification pré-
cise qui lui convient.
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Après avoir établi ces divisions, l'Auteur
passe aux 'caractères des différentes formations minérales. Elles sont, ou le résultat d'une force
extérieure, ou l'effet d'une force intrinsèque, propre à la matière même dont elles sont composées.
Sous le rapport de la force extérieure, les
formations minérales appartiennent à la phy-
sique; et sous le rapport de l'arrangement
intérieur de leurs parties constituantes, elles sont chimiques, à proprement parler. De là, résnitent deux ordres de caractères, les uns passif.'s et les autres actift.
L'Auteur fait l'énumération des premiers, qui avaient été jusqu'à présent méconnus. A l'égard des autres, il renvoie aux bons ouvrages de minéralogie.
Il définit l'espèce minérale : une collection de corps unis ou mêlés intimement, qui ont un genre, ou principe chourinant, ou caractéristique, auquel on les rapporte. Les espèces se divisent en séries d'après la nature générale des substances avec lesquelles
un principe dominant ou caractéristique se réunit. Ce fascicule est terminé par des observations sur les pétrifications et autres fossiles , consi-
dérés dans leurs rapports avec la géologie ; sur les ordres de formations dans lesquels ils se trouvent, et sur les différeus modes qu'on y observe.
Plusieurs formations principales aqueuses,
contemporaines, de la .même nature et du même ordre, contiennent, ou ne contiennent