Journal des Mines (1812, volume 31) [Image 69]

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SUR LA FORMULE BAROMTRIQUE , etc.

visoirement établi :sur, la foi d'une grande, mais unique observation, devait être un peu:

MÉMOIRES Sur la Formule barométrique`de la Mécanique céleste, et les dispositions de l'atmosphère qui en modifient les propriétés; Par M. RAmoiçr'p ;Baron de nmpire, Commandant de la 'Légion d'Ilonn'eur,, Préfet du Puy-de-Diune, Membre vol. de l'Institut et de plusieurs Sociétés savantes. in-40. 1811..

,

ve paraître depuis long-tems.:.il est le fruit de huit armées ab recherche S; ét'`d'expériences.

nuits sUffirla.',..pour en rele-ille 'mérite, de`..rappeler ici lés principales époques du long tVavail

auquel M. Rond SréstIi-vré.-VO'ici comment .,CC

ae

ffiarcîfléere-par M. RaMond 911I1!2

avait p qg pose , (Jans son, '/.1 .

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n La détermination du coefficient fut le

sujet d'un Mémoire que je lus à '.l'Institut à la fin de l'année .1804. Ce Mémoire n'était » encore qu'une ébauche très-imparfaite; mais »

L'OUVRAGE dont M. Patrin-a donné l'extrait suivant offre fin grand intérêt au .éelo.pue c'est LGO un des plus` importans que les physiciens aient

hiîufriê,,b,»-:,

trop faible, à en juger soit parles expériences» assez nombreuses que j'avais faites:antérieu n rement , soit par la valeur que les physiciens les plus célèbres avaient attribué au coefficient n dans leurs formules

il offrait le premier exemple de l'emploi d'une

Extrait par E. M. L. PATRIN ; BiblionéCaire.de la Direction générale des Mines.

les

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.

)),Rosi4e,4iu, ySà,genz,e, e(m,m,o(nde,

,inét4dei ,pplurA'aj3pligeilonudui bar atriè,trel

» la mesure des hauteurs. Ce bel ouvrageoétait à sa seconde édition, et personne n'avait en» core songé à mettre cette méthode en usage. Je m'engageai à en faire l'essai,. La-généralité de ses principes lui donnait sur les formules

anciennes une supériorité évidente. je re-

»,marquai seulement que son coefficient pro-

formule capitale et le premier type dé son calcul : il fixa l'attention ; et si je n'ose me

» flatter qu'il ait secondé l'impulsion que » M. de Laplace allait donner aux opérations n de ce genre, au moins puis-je- m'applaudir n de n'avoir *été devancé par personne dans la » route qu'il venait de tracer aux physiciens ». On doit se rappeler que la publication du premier Mémoire de M. RaMond fut le signal d'un mouvement général dans cette partie de la science.

cc Le dixième livre de la Mécanique céleste » parut, et mon coefficient ( poursuit M. Ra» moud) fat adopté dans l'immortel ouvrage qui sanve de l'oubli les noms que son illustre n Auteur n'a pas dédaigné de mettre sous la n protection du sien. » La nouvelle formule fut dès-lors éprouvée n de toutes parts, présentée et expliquée dans .

les ouvrages d'enseignement. M. Puissant l'ex-» posa dans son Traité de géodosie ; M. Haiiy,

dans ses Elémens de physique; M. Biot-,

dans son Astronomie; M. Poisson , clans ses

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