Journal des Mines (1811, volume 30) [Image 157]

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SUR L'ANALLITE

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, etc.

j'aides raisons aussi pour croire que la proportion de fer n'est pas tout-à-fait de 25,5 grains. Dans une autre analyse, je n'ai retrouvé que 18 grains, et j'en ai obtenu 20 dans une troisième. Il est possible qu'un peu de cérium qui se sera précipité avec le fer en ait augmenté le poids.

MÉMOIRE De M. Bucholz , sur la manière de séparer l'oxyde defer de l'oxyde de manganèse; Extrait par M. TASSA ERT.

BucHoLz , après avoir retracé toutes les difficultés qu'on éprouve, lorsqu'on veut séparer exactement l'oxyde de fer et de manganèse, s'arrête an procédé de Gehlen , qui est l'usage de l'acide succinique , procédé qui a été vérifié par Klaproth et par Bucholz ; il désirerait seulement que le succinate de fer fût plus dense et plus facile à laver ; il estime encore beaucoup celui de Berzelius qui emploie les combinaisons

de l'acide benzoïque, et dit, qu'on peut s'en servir toutes les fois qu'on manquera d'acide succinique. L'auteur termine par l'examen du procédé publié en 1806 par M. John, et que Simon avait mis en usage. Il consiste à précipi-

ter le fer de ses dissolutions rendues le plus neutres possible par l'oxalate de potasse , le manganèse devant rester dans la dissolution. Ce procédé, qui semblait réunir tous les avantages qu'on peut désirer, était ouvertement en contradiction avec tous les ouvrages de chimie,

où il est dit , que l'oxalate de manganèse est un sel presque insoluble dans l'eau.

Afin de vérifier ce fut, M. Bucholz fit une dissolution de carbonaté de manganèse dans l'acide acétique , et étendit la dissolution de 16 parties d'eau. Il divisa ce mélange en deux parties égale, et versa dans l'une de roxalate