Journal des Mines (1810, volume 27) [Image 109]

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SUR LA PlIOSPIIORSSCEN,C11.

Sun -LA PIIGS111311SCENCt.

élevée, cesse de jouir de cette propriété si elle

'restent exposés à l'air, surtout à un air humide. Les sels insolubles , de même que le quartz , l'adulaire le verre , etc. , la perdent

a éprouvé précédemment une chaleur plus forte ; mais elle conserve celle de s'illuminer sur un corps encore plus chaud. La même subs-

tance soumise plusieurs. foisde suite à mie température de 3oo° , a dOnné une belle lu-

mière qui a duré à la première projection 3o",

à la seconde 15", à la troisième io". Quinze

autres projections successives out toutes donnénue lumière de Même durée et de même iiiteti+ site que la quatrième. Lès corps vitreux ne per. dent que très-difficileinênt leur propriété pliCià"-, phorique il faut pOur Cela lès Calciner fôrte= ment pendant une demi-heure ou inertie _une

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sans retour. Les substances végétales et animales la perdent de même, mais seulement lorsqu'elles.sont réduites à l'état de charbon. L'auteur, après avoir exposé ces faits, passe à quelques considérations générales. Il dit s'être

assuré que les corps les plus phosphorescens sont ceux dans la composition desquels quel. ques-uns de leurs élémens ont passé de l'état gazeux ou liquide à ltat solide. Il remarqué

que la lumière de la phosphorescence est,

les sels métalliques , la perdent à une première projection sur une cuiller de feu obscurément

tomme toute autre , décomposable à l'aide du 'prisme en rayons de diverses couleurs. Elle est elle-même colorée généralement en bleu dans tous les corps phosphorescens qui ne contiennent pas d'oxydes métalliques, et le rede-

,

vient dans les Côtp8 qui en contiennent, comme

heure, tandis que tentes les limailles métalliques , leurs oxydes phosphorescens , et tous Chaude. La chaux, la baryte, la strontiane

la magnésie, l'alumine et là silice, ne peuvent perdre leur propriété phôàphorique, à quelque degré de chaleur qu'on les soumette. Ces terres Chauffées d'abord à lao. ou 125° ne donnent aucune lumière sur un support chaud à 2500, tandis qu'elles y brillent bien Si on les y jette froides. Les carbonates de de baryte et de strontiane, perdent leurChaux, phosphorescence par une calcination modérée, et la reprennent ensuite si on les calcine au blanc pendant .une

demi-heure, ce qui paraît venir de ce qu'ils

repassent alors en partie à l'état des terres alcalines caustiques. Tous les sels terreux ou alcalins perdent leur phosphorescence par là cal. eination ; ceux qui sont solubles , la reprennent à proportion de leur solubilité lorsqu'ils

la poudre des o's calcinés dont la lumière est jaune, le phosphate de chaux de l'Estramadure et le fluate de chaux vert qui en offrent une

verte, lorsqu'on les débarrasse des Oxydes qu'ils Càfitiennent en les dissolvant dans l'acide muriatique , et les précipitant avec l'ammoniaque. La phosphorescence des substances minérales n'eptouVe- Éindline variation en les plongeant 'dans-les divers gaz, ce qui prouve qu'elle n'est

point le résultat d'une combustion. Celle des -matières végétales et animales devient plus -Vive contraire , dans l'oxygène, et dispà-

aît dans l'aote, l'hydrogène et l'acide car-

bônique ; néanmoins l'huile de lin faite par la

pression .et chauffée dans le vide ou l'acide

arbonique à 125°, devient sensiblement imni-