Journal des Mines (1810, volume 27) [Image 61]

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SUR LA IrC/IfIlLE ileUX de ces pays. Cependant M. Karsten cite,

dans son Museum Leskeanum ( page 332, tom. 2), du bois bitumineux fibreux attenant'

à du jayet de'Beuchlitz, auprès contrée 'voisine du Mànsfeld. La découverte des troncs et fragmens qui sont isolés dans des masses d'argile, ne peut être qu'un effet du hasard , lorsqu'on ne sait pas déjà qu'il en existe dans ces masses. Des lits d'argile imprégnés d'alun alternant avec du sable ne sont que de bien faibles indices. Dans le département de, l'Aude , on n'exploite pas

de couchecontinne': on fait des puits et des pereernenS au hasard dans le lit d'argile , et

quelquefois l'on est asseereureux pour en trou-7 ver des fragmens quipèséntjusqu'àyingt-cinget cinquante livres.

ET Ii-S't0iS EITUMINEUX.

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ma propre expérience, ne me permet pas de m'en rapporter aux écrits des autres et de les copier ce serait le moyen de perpétuer les erreurs qui défigurent si fort la partie de la minéralogie qui -traite des houilles. D'après le Manuel d'histoire-naturelle de Blumenbach

.pag..6e9 , c'est à Kenizet dans le comté de Lan-

castre qu'il se trouver 'Y-11 Wiedenmanu.ne:traite pas du Keinzel-coal , dans Son Manuel de ininéralônt,ie : il dit senlement en parlant d ut peéhkoklè que les noms de peçhkohle , de jayet (gagath), de Kennelcoal, sont donnés à des houilles très-compactes et d'un noir l'Once , qui se trouvent non -seulelement en couches entières , mais encore eu plaques minces, sous la forme de troncs, branches , etc. qui , le plus souvent, se rencon-

trent dans des lits demarnee-ear,9-_,ile , de grès

S. XLIX.

qui ne sont pas seulemenpiplus pures, mais encore plus dures rine toutes les autres variétés de houille , ce qui fait qu'on peut les tra-

Le Kenn el-coal (charbon de Kenn el), d'aprèS

Le Kennepbal n'est ainsi, d'après tout ct qui m'est connu , rpt'une SimpW-:,,riété

C. Du Kennel- Coal (des Inglais),

Ses caractères extérieurs, ses propriétés chi-

miques et l'usage que l'on en: fait, me paraît avoir les plus grands rapports avec le jayet , et il diffère si essentiellemen tde toutes les houilles, que je ne fais aucune difficulté de le placer ici.: Au reste, je ne répondrais pas de tout ce que je pourrais dire sur son gisement, et sur le véritable lieu d'où on le retire : je ne suis pas assez instruit à ce sujet, et la loi que je me suis prescrite de ne rien dire ici dont je ne fusse

PnWretnent convaincu et que je ne susse par.

vailler et qu'elles prennent un beau poli.

.

Jayet qui est seulement d'un noir Moins parfait (ilestd'un noir-grisâtre) , e tn'a.pas unéclataussi seule petite différence , c'est qu'il brûle vif moinsfacilernent , e tlaisse une cendre rou getre , tandis que celle du jayet est blanche. Lenz dit, dans sa Minéralôp,ie (tom.: i , pag. 518) , que le pechkohle- (iaiet) est connu. en Angleterre 'sous le nom dé Kenne 1-coal. Sa densité est telle,

qu'on en fait des vases , des gobelets, et autres choses semblables faites au tour : j'ai 'vu une écritoire de çette substance ,qui servait depuis