Journal des Mines (1809, volume 26) [Image 30]

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etc. important encore ) dans les diverses vallées qui

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TRAVAUX RELATIFS AUX HOUILLiiil ES

coupent le sol houiller, un grand nombre de

points de repaire de hauteur connue, au moyen -desquels peuvent être fa cilement tracés tous les écoulemens naturels que la firme du sol comporte , pour les exploitations à venir ou qui .existent déjà. Ce travail considérable , et qui présente le plus grand intérêt, suppose un nombre infini d'opérations faites à l'aide de la boussole, et un ni,vellement dont les diverses parties réunies embrassent certainement une étendue en longueur de plus de 3o lieues.

MM. Beaunier et Calmelet ont eu tant de difficultés à surmonter, pour parvenir au but qu'ils s'étaient proposé, qu'on ne peut douter

que bien souvent leur zèle n'ait eu besoin d'être soutenu, par l'idée qu'ils s'étaient formée de la nouveauté de leur travail (du moins en France ), et plus encore , par l'utilité, sentie depuis longtems , dont étaient les opérations importantes qui leur avaient été confiées.

EXTRAIT D'UN RAPPORT' SUR

les :Mines de houille du départenzezzt de Sambre-et-Meuse ,/ait ,à Pérès , Free. t Cie ce département. Par M. BOUESNEL , ingénieur des Mines.

Es mines de houille du département de Sambre-et-Meuse n'ont point la même importance que celles des départemens voisins. Tandis que la matière minérale se trouve dans ceux-ci à l'état bitumineux et sans mélange de pierres , qu'elle s'obtient en gros morceaux et est propre à tous les usages , là elle est presque partout pulvérulente, plus ou Moins mélangée de particules schisteuses , peu bitumineuse, assez sulfureuse , et souvent on ne peut l'employer que pour le chauffage. Olt Ltd a donné, pour la distinguer de la houille, le nom de terre houille, LA

qui lui convient assez bien sous tous les rapports.

Le peu de valeur de la terre houille a sans doute été cause que jusqu'ici on s'est peu ocenpé de son exploitation ; car on ne peut regarder comme telle , les fouilles que les h abitans

ont pratiquées à. la surface, t qui sont devenues autant d'amas *d'eau. A la vérité, dans quelques endroits, on a creusé de petits aquéducs , galleriés .d'ecekulement, qui ont servi de décharge aux eaux, et ainsi successivement, avec

4e nouveaux conduits, on est descendu plus Jas; mais presque nulle part on n'a atteint le niveau des rivières , les moyens de ceux qui