Journal des Mines (1809, volume 25) [Image 204]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

392

STJIL-LES MINES DE HOUILLE

DU PAYS DE SARREBRUCK.

la charger que de la partie d'art et de celle administrative. Je proposerais de livrer les houilles extraites , autres que celles nécessaires à l'usine de Geislautern , à une régie particulière , composée d'une ou de plusieurs personnes versées dans les affaires commerciales, qui serait chargée de la vente,verserait les produits pécuniaires

dans les caisses du domaine , et compterait, tant avec l'Administration des Domaines qu'avec le Conseil de l'Ecole des Mines. Chaque année un plan d'administration pour l'année

l'Ecole et arrêté par le Conseil supérieur des Mines à Paris ; il contiendrait avec détail tons les travaux à exécuter dans le cours de l'année, toutes les dépenses nécessaires, et les quantités de houille qu'on devrait extraire. La somme né-

cessaire aux dépenses serait versée d'avance

par la Régie du débit dans les mains du Conseil de PEcole , qui n'aurait aucune autre espèce de

,maniement de fonds, et se livrerait en entier

à l'administration et à la direction des tra-

vaux. On pourrait facilement introduire à l'usine de Geislautern une organisation semblable, et

séparer de l'administration de l'école tout ce qui a rappOrt à la vente des produits, que l'on réunirait àela .régie du débit des houilles. Il faudrait de même alors faire chaque année les

Si le Gouvernement ne veut pas faire exploiter

-

,

recevraient ensuite leur exécution

qu'ensuite il monterait jusqu'à 212,000 francs, et même probablement beaucoup plus haut si les débouchés des houilles s'accroissent, comme on doit le présumer, en raison de l'emploi plus fréquent qu'on en pourra faire. Cette manière de disposer des houillères de Sarrebriick me semble la plus avantageuse pour les mines ellesmêmes, pour le pays clans lequel elles sont situées , pour l'instruction des élèves des ruines et de tous les chefs ouvriers des contrées voi' Sines qui viendraient se former à cette véritable Ecole-pratique de l'exploitation, enfin pour PEtat et pour le Souverain. Je passe au second mode d'exécution proposé.

pour son propre compte, on pourrait faire de l'ensemble des mines qui sont à sa disposition

projets d'administration de l'usine pour l'année suivante: ces plans, soumis comme les premiers ,à l'approbation du Conseil supérieur des Mines- .

à Paris

l'année par les personnes chargées de la vente des produits. De cette manière , le Souverain, recevrait tous les ans le produit net entier des mines de Sarrebrück. 3 et d'après les données fourniès par M. Duhamel , on peut croire que ce produit s'élèverait annuellement ( moins quelques frais d'administration ) à 172,000 fr. pendant le tems de la durée de l'exécution des travaux d'art nécessaires pour assurer aux mines une

exploitation longue et peu dispendieuse, et

.suivante serait proposé par le Conseil de

ponctuelle , pour laquelle les fonds nécessaires seraient fournis de même au commencement de

393

( moins celles qu'on affecterait 'à l'école de Geislautern. ) , un grand nombre d'arrondissemens de concession (1). On diviserait chaque conces,.(1) II faut remarquer lue le maximum, d'étendue accord& par la loi actuelle pour une concession, est de 6 lieues carrées, que ce maxiinum, est beaucoup au-dessus de tous ceux