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DESCRIPTION MINÉRALOGIQUE
Tarare , d'Argoire , Saint - Andéol , et dans les montagnes riveraines de la Coise. Après avoir trave'rsé le Gier, entre Tartaras
Sain t-Andéol et le Rhône, on trouve également quelques schistes, et à la suite le terrain houiller qui occupe la Montrond , où in-
dépendamment de quelques veines de houille,
l'on rencontre encore des mines de fer argileuses attirables à l'aimant. De là, en remontant au Nord et après avoiretraversé le Mornantel et le Garon , en suivant ces ruisseaux sont les pays de Grigny , Millery , Chassagn-y Chariy,, Rourles, Briguais, Saint-Genis , Cb.aponost, Franche ville, Oulins , Sainte-Foy , depuis Talluyères Sourcieux jusqu'au Rhône,, est entièrement recouvert de pierres roulées et. de terrains d'alluvions ou de transport..
Dans la plaine de Briguais les dépôts de
pierres roulées pourraient être. superposés -à un dépôt houiller, tel que ceux qui existent depuis Rive-de-Gier jusqu'à Firmin i.
En remontant également le Rhône jusqu'à Lyon et à la Pape, le granite reparaît quelquefois comme à Pierre-Bénite et Oulins ; mais la généralité des matières que l'on rencontre ne présente que des amas de sables agglutinés et durcis , de pierres roulées. au Même état, souvent semblables à des poudings, dont ils réunissent toute la dureté et toute la solidité, quelquefois par bancs alternans entre eux comme on le voit dans le chemin. de Fontanière , et sur celui de la porte Saint. Clair en Sereni , et en remontant la Saône jusqu'à Cuire. Les masses de granite qui composent la montagne de Fourvière, de Pierre- Sise , qui tra-
DU DÉPARTEMENT DU RHÔNE.
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verse la Saône sons le Pont-du-Change, au
fort Saint-Jean et de la Croix-Rousse, comme toutes celles que l'on rencontre sur les deux rives de la Saône , appartiennent à la masse générale des montagnes dont l'élévation pouvait être plus ccnsidei able , et qui ont été comblées par des alluvions, dont les traces sont si multipliées que l'on ne peut les révoquer en donte ces pics ont servi d'appui à ces matières qui sans cela auraient charriées par les
eaux à de plus grandes distances. Les granites alternent avec les gneiss dans les communes d'Ecully, Tassin , Charbonnière, Dardilly ; là ils sont recouveits par des grès, des pierres roulées, et ils sont souvent dans un état de décomposition absolue ; la Même organisation a lieu à Saint-Didier, Saint-Fortemat, Saint-Cyr et Colonges : c'est dans cette partie
que .commencent les dépôts calcaires, et le Mont- d'Or qui avec Montou forment une croupe de montagnes, dont. la base est granitique, sur laquelle sont superposées ces couches calcaires qui fournissent les meilleures pierres
à bâtir, et la meilleure chaux que l'on puisse
trouver. Dans la commune de Dardilly, qui participe à cette communication, on trouve avant d'arriver aux couches calcaires, sur -le monticule
où est bâti le village et sur les Suivans, une couche de grès en descendant-cette partie de montagnes ; le granite reparaît et s'étend jusqu'à la plaine d'Anse dans laquelle coule l'Asergue avant de se jeter dans la Saône. Après avoir traversé l'Asergue , on. retrouve
les coteaux de Pucenay et d'Anse où reeem-