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Analogie
entre les fi-
lons de S,Ié. chan eteeux d'Estenos.
DESCRIrj'ION MINIRALO.GIQUE
hépatique ; ce filon est parallèle au .précé-, dent, au moins sur une assez grande étendue, comme on peut le voir par la trace qu'il forme à la surface du terrain ; son épaisseur est de 6 à 7 décimètres ; il plonge verticalement ou à très-peu près. Ce gîte de ruinerai, qui n'a été l'objet d'aucun travail , mérite attention par lui-même , et par la facilité que sa proximité du précédent procure pour l'exploitation commune. Si l'on peut juger par l'analogie qui_ est ici
complète, le 'filon du Mail de Castetz à Es-
tenos , qui a l'avantage d'une plus grande puissance, peut être l'objet d'une exploitation brillante ; mais avant d'y former un établisseMent en grand, il serait prudent de reconnaître ce filou sur plusieurs points , et à une certaine profondeur, et de faire des essais exacts et répè'tés pour connaître la valeur du minerai, car prèS du jour ce minerai est pauvre en cuivre ; etISi contre toute attente , il ne s'enrichissait pas dans la profondeur , il est douteux que lie prodnit de ce filon puisse remplir les frais de son exploitation toute facile et simple qu'elle
dVe être:
Schistes et grès mica-
tes.
Les. schistes et grès micacés dans lesquels' co-ren les fiions dont je viens de parler , succèdent au. calcaire entre Balgiri et Saléchan vo:yez, carte 4 Cassini , n°. ,75) ; le passage en est marqué" 'par-Une gerge débouchant de la Vallée deBafortsse.- A 'quelques cents mètres
Granite,.
au'Sud-Est , b treûve de part et d'autre du fleuve le granite, composé ' eu grande partie de feldspath blanc, associé 'aved du quartz blanc et du mica qUelqUefeiS' J'mi blanc argentin ,
DU 13PARTEMENT DE LA HAUTE-GARONNE. 43i
mais phis souvent noir, en proportions trèsvariables.
Le bassin dans lequel se fait la réunion de
calcaire
la rivière de Luchon à la Garonne, est occupé ini.Yanée.
par le calcaire (chaux carbonatée compacte
ou lamellaire) qui paraît ici s'appuyer immédia-
tement sur le granite. C'est dans ces masses
calcaires que se trouvent les marbres blancs la- Marbrea mellaires des environs de Saint-Béat, qui sont Ua. Me susceptibles d'un poli assez vif. Marbre Au Sud-Ouest et à peu de distance de Cierp , rouge de on exploite un marbre calcaire de couleur ne- cierp.
de-vin plus ou moins foncé, traversé par des
-veines lamellaires d'un blanc obscur : ce marbre est souvent fissile , ce qui rend le débit en niasses un peu considérables , difficile : il a au surplus
une teinte généralement obscure. Ces masses calcaires occupent peu d'espace,
ou au moins elles sont interrompues dans la vallée de Luchon par un groupe granitique qui , pris isolément , a peu d'étendue , mais
qui se rattache à la chaîne principale.. On retrouve ensuite des bancs calcaires dont la direction commune traverse la vallée , mais le gisement de ces bancs varie fréquemment, ce ouiest ici l'indice du désordre que l'on remarque à l'approche des grandes chaînes ptimitives. Plus loin
, le calcaire change de nature , il passe par des nuances presque insensibles à l'état de schiste calcaire argileux en feuillets plus ou moins épais, d'une contexture plus ou moins lâche , alternant avec une espèce de marbre neirâtre à veines spathiques blanches
quelquefois très.-épaisses , et dont le iàinimuci.
Passage du calcaire au schiste argileux.