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390 Glacière naturelle.
SUR LA GF.OLOGIE
Les bords de la Kill présentent une de ces curiosités naturelles qui paraissent toujours tenir du prodige aux yeux du vulgaire ; c'est une grotte pratiquée dans une brèche volcanique qui, ayant son ouverture au Nord, offre le phénomène des glacières naturelles ; la glace
qui s'y accumule vers la fin de l'hiver et le
commencement du -printems , s'y, conserve pen-
Volcans de Bertrich-
Bath et
Faiblesse
de re dernier.
Terrain meuble.
La plaine de laRceir.
dant tout l'été, et ne disparaît entièrement qu'à la fin de septembre. Cette grotte est située près de Rode, canton de Gerolstein. Quoique presque tous les volcans éteints de PEiffel se rattachent à ces deux groupes, il en existe encore quelques-uns isolés dans les autres parties du. terrain basaltique , tels sont ceux-de Bertrich-Bath, canton de Luzerat (1), et d'Ulmen : ce dernier , toutefois , f'ait presque partie du groupe de la Kill , mais il est remarquable , parce qu'il paraît que la force du feu souterrain y, était beaucoup moins in-
tense que dans les autres volcans ; on n'y
aperçoit que des couches horizontales de tuff ou de grève qui semblent formées de schistes pulvérisés : on y voit beaucoup de fragmens de ces schistes très-peu altérés ; enfin on n'y trouve rien de fondu ni de vitrifié. Il est inutile d'ajouter que le terrain meuble est très-peu abondant dans la partie élevée de l'Eiffel ; mais il n'en est pas de même dans la vallée du Rhin. et la plaine du département de le Boa-. Cette plaine aurait presque mérité de former ,une petite région particulière. Pour se (1) Journal des Mine, no. 55.
DIT NORD DE LA FRANCE.
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la repr,ésenter,, il'-fq.AA,oncevoirçie. les terrains eleyes et moirtueuxoq' .0e:eineen;r entre
le Rhin et la Mense éprprivent 1113 ffaissenient subit vers Bonn..., 'Aix-la- ChaPelle et "Visé ,..près Liége
et;.mue.2tOnt .l'espace .infé-
rieur n'est plus convert.qUe de débris. D'après la nature de ce travail , qui envisage plutôt la constitution géologique du pays que son aspect, j'ai dû partager cette belle plaine. Ainsi la partie septentrionale, formée de sable comme la Campine , a été réunie à cette région. La
partie Sud-Est où l'on retrouvait le calcaire
horizontal et le terrain bituminifère , devait se repartir entre la Flandre et le Condros. Enfin il restait une troisième portion qui, par sa position au pied des montagnes de l'Eiffel , an-
nonce que ces débris doivent y recouvrir le même terrain que celui qui constitue le sol de ces montagnes. Cette opinion est d'autant plus probable , qu'on retrouve au-delà du Rhin
dans le grand- duché de Berg , des couches analogues à celles que nous avons vues sur la rive gauche, et notamment des houilles, etc.
Les débris de cette plaine recèlent des amas très- intéressans qu'il me suffit d'indiquer
parce qu'ils sont très-bien connus par la description de M. Faujas de Saint-Fond (1). Je veux parler du lignite des environs de Bruhl (Bor) , répandu dans le commerce sous le nom de terre d'ombre de Cologne. La principale exploitation est celle de Liblar on l'em(I) Journal des Mines , n°. 36 ; Annales du Muséum d'Hist. nat. , tome I, page 445. Bb4
Lignite de Liblar.