Journal des Mines (1808, volume 24) [Image 86]

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DU MÉTALLURGISTE.

NÉCESSAIRE

pierres et des bois : 6°. les parois de l'ouvrage d'un haut fourneau : 70. en général les angles des périmètres d'un poligone quelconque : et enfin , 8°. l'angle le plus avantageux à donner aux outils qui servent à tailler les métaux.

J'appellerai par la suite cet instrument rapporteur de jeb7:ge.

Les deux instrumens que je viens de proposer peuvent également avoir leur utilité dans la levée des plans de fourneaux à manches et à réverbères, des tables. à`laver le minerai et des machines , et en général dans la mesure des solides d'un certain volume. Je les ai renfermés pour mon usage dans un

étui. Il conyient , dans ce cas,, que la tige a de l'instrument , fg. i , se démonte de dessus la règle avec l'arc b d, ainsi que la masse 772; ce qu'il est fticile d'obtenir en ajustant sur la règle des coulisses plattes i h, ou à queue d'aronde Z, dans lesquelles le pied de la tige a ou le tenon k de la masse Dl se glissent et se maintiennent par frottement. J'ai compris- dans cet étui un aplomb com-

posé et un mètre ployant, qu'il est souverr.: difficile de se procurer en parcourant les établis-semens. L'aplomb (fig. 3) est une masse cylindri.

que p en laiton, d'un centimètre de rayon., terminée par une pointe conique b en acier trempé, et portant une tête a qui se dévisse

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et qui est percée dans son axe .pour y faire

passer le cordeau que l'on arrête par un noeud. Dans cet état il sert à abaisser d'un point donné une verticale, comme .l'aplomb des _charpen-

tiers , ou a déterminer l'axe d'un haut four-

neau. Quand il s'agit simplenient de s'assurer

de la verticalité d'un mur ou d'une parois on renferme la pointe b, au moyen d'une vi-

role , dans une boîte c de -JnTême diamètre. d que le corps de la masse p avec laquelle elle" forme alors une surface cylindrique continue, et on y adapte, comme aux aplombs des maçons , une plaque carrée q ( nommée un chat)

,

vue de profil en r, qui a pour coté

le diamètre du cylindre, et qui est percée au milieu d'un trou de la ,.;rosseur du cordeau auquel il sert de point de suspension. La fig. 4 représente une portion de -mètre divisée en règles de buis u, b d'un décimètre chaque , qui -se répleient à charnières les unes sur les autres , et qui rassemblées toutes les dix, occupent l'espace c.

Enfin, j'ai cru utile de joindre à ces ins-

trumens deux verres colorés u, b (j. 5) ,, pour- soulager la vue quand on observe l'in-

térieur des tuyères., ou un feu ardent Ces verres sont de nuances différentes , afin de

choisir celle qui convient le mieux à la vivacité de la lumière que l'oeil doit supporter. La 'lumière de l'objet peut encore être plus affaiblie si l'on regarde à travers les deux verres placés l'un sur l'autre.

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