Journal des Mines (1808, volume 24) [Image 11]

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SUR L'ACTION CHIMIQUE

cipite le métal à l'état métallique , et qu'il paraît y avoir une anomalie apparente, comme si

DES CDAINES GALVANICO-LECTRIQUES,

ADDITION

le métal dissous était précipité par le métal

pur ; ce qui paraîtrait opposé aux lois de l'affinité adoptées , entre un métal et l'oxygène. Il m'a toujours semblé que pour obtenir une réussite complète , il l'allait 10. Que le métal formât une dissolution avec -

un acide quelconque qui ne fiit point ou que très-lentement altérée par le métal pur, qui, par conséquent, ne contînt ni acide, ni oxyde en excès, afin que le-courant électrique, formé

par la chaîne, pût agir, sans être arrêté, sur l'oxyde métallique qui est en dissolution. 2°. Que la dissolution fut assez concentrée pour ne pas se mélanger aisément et promptement avec la liqueur surnageante et anéantir la chaîne.

3.. Que le métal qui doit former la chaîne fût oxydable par l'eau , et puisse ainsi déterminer.le courant électrique, de manière qu'il ne produise pas le Mélange des deux liqueurs et détruise ainsi trop promptement la chaîne. Il est à présumer que l'or, le platine , le bismuth , le manganèse, le tungstène et d'autres métaux, formeront aussi des chaînes électrogalvaniques , et présenteront l'anomalie apparente qu'un morceau du même métal précipitera l'oxyde tenu enedissolution ; ce que j'exa-

minerai lorsque j'en aurai le loisir, à moins que d'autres ne me préviennent.

etc. 21.

Au Mémoire précédera.

J'observerai encore que les résultats fournis par mes expériences , sur la précipitation du. cuivre, confirment l'observation annoncée par 4, Buenger (Journal général de Chimie , j'ai mais pour plus de certitude , Pag. 444 ); encore fait l'expérience suivante. 2.1. J'ai formé une chaîne en mettant dans un vase cylindrique une dissolution de 2 onces de sulfate de cuivre pur dans 6 onces d'eau 'bouillante ; j'ai versé par-dessus 6 onces d'eau. et j'y ai plongé 'une laine de cuivre ; au bout de 24 heures, il ne s'est montré aucun changement sur la lame de cuivre , ni dans la liqueur cuivreuse , ni dans l'eau : du reste, il y avait eu du sulfate de cuivre séparé, et les deux liqueurs s'étaient fortement mélangées. 22. On a. exactement répété l'expérience précédente , excepté qu'on a ajouté d'acide sulfurique à l'eau dont on s'est servi. Le résultat fut qu'aussitôt que la chaîne fut formée , il y eut oxydation et désoxydation du métal , et qu'il se forma sur la lame un point de o de de ligne. Au bout de 48 heures, l'action n'augmentant plus aux deux pôles, je retirai la lame de cuivre, et je trouvai que tout ce qui avait trempé dans la dissolution, était recouvertd'une çroûte massive, mais mince, de cuivre qui, vu,e en ligne. droite, avait une couleur de cuivre pur , mais matte et terne 3 vue obliquement,

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