Journal des Mines (1808, volume 23) [Image 26]

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NOUVELLES vARI.Tis 2

T

c

PI

Chaux carbonatée trihexaèdre , e P e (fig. 4) (1). Cette variété, dont j'ai reçu un échantillon de M. Héricart de Thury, Ingénieur des Mines, se présente sous la forme d'un prisme hexaèdre

régulier c, c1, terminé par deux pyramides

droites hexaèdres P, ; trois faces P de chaque pyramide , prises alternativement, sont parallèles à celles du noyau ; les trois autres, désignées par e, qui proviennent d'un décroissement par deux rangées en hauteur sur les angles in-

férieurs du noyau, sont inclinées sur les pans adjacens de la même quantité que les précédentes, c'est-à-dire , de 135 degrés ; en sorte que le rhomboïde secondaire que produirait l'ensemble des six faces, si elles existaient senles, serait semblable au noyau. Ce résultat, que j'ai démontré dans la partie géométrique de mon Traité (2), peut être regardé comme la limite de tous ceux auxquels conduisent les doubles solutions dont j'ai parlé, parce que c'est celui où l'une des deux quantités qui expriment les décroissemens devenant

zéro ; le solide qui répond à ce terme, est le noyau lui-même. Chaux carbonatée ambigu, 5

e

.E4 IP

D') E"E(jîg. 5).

La figure 3 représente la forme primitive. Tome 1 , page 355.

DE Cii.A.Ejf. C.A.E.E01'TATE.

Si

Le .dodécaèdre 5, 5-, qui dans cette variété

Sé.4ornbine avec le rhomboïde inverse f, e, et 47vcç les pans c, c' du prisme hexaèdre est semblable au. dodécaèdre métasta-

.tique , vulgairement dent de cochon ; mais

11 dépend d'une autre loi de décroissement, du

genre de celles que j'ai appelées intermédiaires. Ce résultat exige nr4 certain développe en.1,pour être bien saisi. Dans le dodécaèdre métastatique ordinaire fig. 6), les arêtes les moins saillantes regardent les faces du noyau, tandis que les plus saillantes sont tournées vers ses bords. -J'avais cherché , lorsque je rédigeais la partie géométrique de mon Traité, s'il n'y avait pas une loi de décroissement susceptible de produire un cristal secondaire semblable au -mé-

tastatique , de manière que les arêtes- tournées .vers les faces du noyau, Rissent au contraire les plus saillantes, et j'avais trouvé que ce ré-

sultat aurait lieu en vertu du décroissement , intermédiaire (-4- E'B D) (1). D'une autre part, le rhomboïde inverse ordinaire a ses faces tournées vers les bords supérieurs du noyau. Or, j'avais aussi cherché 5

Ja loi qui donnerait le même rhomboïde , avec la condition que ses f'aces répondissent à celles du noyau, et le calcul m'avait conduit au résultat exprimé par e (2). (1) Tome 2, page 35: (a) Ibid. page 20.