Journal des Mines (1807, volume 22) [Image 200]

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TRAITA ALAMENTAIRn

395 ivtINriALoaiE. gigue, de faire observer que cet angle de o

En applaudissant au soin que l'auteur a mis dans l'indication du gisement des minéraux, nous regrettons beaucoup qu'il n'ait pas donné plus de, 'développement aux descriptions des fbrmes cristallines. Il y a des minéraux dont il

qui est l'angle au sommet d'un rhom boïde primitif, dont les plans sont inclinés de 450 à l'axe, se retrouve dans les formes primitives de la baryte sulfatée de l'axinite , et dans. beaucoup de cristaux secondaires, etc. M. Brongniart aura sans doute jugé que ces détails cristallographiques étaient le luxe de la à.2.' 13",

n'a pas cru nécessaire de faire connaître la, cris-

tallisation. Il est vrai que pour le plus grand nombre des espèces il a décrit les principales variétés de cristallisation ; niais il nous a semblé qu'il en avait trop réduit le nombre. Ainsi il n'indique que six variétés d.e formes de la chaux carbonatée, cette substance si commune et qui présente tant de cristaux différens. L'auteur a pensé sans doute que la brieveté était un mérite dans un Traité élémentaire ; mais il y a des détails si importans , qu'on 11Ç pouvait se permettre de les supprimer. Nous croyons entre autres qu'il fallait ne pas se borner toujours à indiquer le décroissement d'après les calculs de M. Haiiy, , mais qu'il eût été très-utile .de développer pour plusieurs eristaux secondaires les propriétés géométriques qui les lient avec la forme primitive , de faire voir, par exemple,

que les quatre principaux rhomboïdes de la. çhaux carbonatée, sont deux à deux inverses l'un de l'autre, c'est- àadire , que les angles plans de l'un, sont les supplémens des angles. linéaires de l'autre, ou encore que ces quatre rhomboïdes peuvent être circonscrits les uns aux autres en commençant par le contrastant qui est le plus aigu, et finissant par l'équiaxe qui est le plus obtus. Il aurait été intéressant de faire remarquer la transposition des angles de la forme primitive sur le métastatique, les rapports nombreux que présente la variété analo,

science , et qu'il était inutile d'en entretenir .

les élèves des lycées. Il nous semble, .au contraire , que rien ne pouvait leur donner une idée plus belle et plus durable de la minéralogie, que de fixer leur attention sur les exemples les plus frappans de la marche symétrique et régulière de la nature dans les formes des cristaux. Tous les cristaux que l'auteur a décrits sont

accompagnés de figures au trait , qui nous ont paru être les mêmes que celles du Traité de M. Haiiy,, réduites seulement à une plus petite dimension.

A la tête des espèces minérales, l'auteur a placé l'air, l'eau, et plusieurs acides qui existent à l'état de gaz ; le gaz hydrogène fait aussi partie des combustibles. Il a considéré la minéralogie comme étant, non pas seulement l'his-

toire des corps que l'on appelle minéraux

mais celle de tous les corps inorganiques-. M. de la Métherie avait déjà adopté cette opinion dans son Traité de minéralogie ; mais il ne paraît pas. que jusqu'ici les minéralogistes l'aient approu-

vée, puisque ni M. Haiiy, , ni les autres auteurs des Traités publiés depuis plusieurs années, n'ont pas compris l'air, l'eau, etc. dan Cc 4