Journal des Mines (1807, volume 22) [Image 196]

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TRATTD

très-importante. Nous allons indiquer briéve-

coup servi. Sans doute la couleur ne peut jamais être un caractère distinctif absolu; mais d'autres caractères, tels que la combien y le chatoiement , la contectu trai:s,)arence , c. qui sont également peu essentiels ; et re , cependant on les réunit toujours dans les descriptions des espèces , et l'auteur lui- même les a tous placés au rang des caractères qui peuvent servir à distinguer les minéraux, sans s'attacher à faire sentir leur peu d'importance, comme il l'a -fait pour la couleur. Relativement à la cassure , M. Brongniart dit que Ce caractère n'est bon que pour aider à déterminer quelques variétés ; il est certain que sa cassure prise -isolément ne peut servir

c, Là forme primitive d'un minéral , jointe la réunion de quelques caractères du se», coud ordre, servira à déterminer les espèces dans les minéraux dont la composition chi» inique est inconnue ou mal connue Ces deux principes servent à constituer ce que l'auteur appelle espèces réelles. Mais plusieurs minéraux ne pouvant pas se prêter à., l'application de ces deux principes, l'auteuren admet de nouveaux pour pouvoir les classer.

beaucoup dans la distinction des minéraux. Ce-

pendant il n'est aucun minéralogiste qui n'ait

considéré ce caractère comme étant un de ceux qui varient le moins , sinon dans, une

au moins dans une même sousespèceespèce,

et on doit reconnaître que parmi ceux

que l'on peut constater facilement au premier coup-d'oeil, il en est peu dont on puisse tirer des inductions plus sûres dans l'usage habituel. L'auteur s'est étendu beaucoup sur les règles qu'il faut suivre dans la classification des minéraux. Il paraît avoir beaucoup travaillé cette même

principes

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certaines limites dont l'indication peut très-bien servir pour reconnaître ce minéral , au moins avec quelque probabilité , au premier. aspect. Si les minéralogistes les plus exercés se rendaient compte des motifs qui leur font nommer un minéral au premier coup :d'oeil , ils verraient souvent que sa couleur les a beau-

de classification.

DE MIls.rinALOGIE.

partie de son Introduction , qui est en effet

ment les principes auxquels il a cru devoir s'arrêter. cc Tous les minéraux dont la composition est bien connue, formeront des espèces distilletes et définitives

cc Les minéraux. souillés, susceptibles de cris-

talliser, seront rapportés à chacune des espèces auxquelles la forme de leurs cristaux D) appartient)). >D

(c Les minéraux sensiblement purs, mais dont on ne connaît ni la forme primitive ni la composition chimique, formeront des espèces arbitraires qui seront établies sur les caractères secondaires qu'offrent ces minéraux -cc Les minéraux souillés ou mélangés, dont

)) l'analyse est impossible , et qui ne présen-

» tent ni forme ni caractère dominant,

moyen desquels on puisse avec certitud les rapporter à une espèce déjà déterminée, for-

?) meront des.fausses espèces )?.

cc Ces espèces arbitraires et ces fausses es-, pèces seront rangées dans la même série

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