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parer dans la méthode, les topazes dont on
i53 DU VICENTIN. laquelle ,suivant M. Vauquelin, est celle de 2,1. à 2,2; elle n'est pas plus grande que celle qu'on
point -inférieure en dureté à l'analcime ; elle raye le verre avec la même facilité que cette dernière. M. Haiiy s'en est assuré par des essais
pas seulement de la nature des principes, mais., )) aussi de leurs proportions ), , sur quoi j'ob-;.'
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SUBSTANEE.S DES LAVES que "m'or être conséquent , il faudrait aussi sé-
vient de voir les analyses comparées. Dira-t on que l'accord parfait qui règne entre les topazes de Saxe, celles du Brésil et celles de Sibérie , quant à l'ensemble des caractères physiques, est une raison prépondérante qui doit l'emporter sur toute autre considération, mais qu'il en est autrement de l'amalcime et de la sarcolite-, qui diffèrent dans plusieurs de leurs qualités physiques ?. Il me sera facile de faire voir que cette différence n'est pas aussi marquée qu'on 'l'annonce. 1.°. La sarcolite , au. moins dans son état naturel , c'est- à - dire avant d'avoir subi -aucune altération , n'est
répétés sur des morceaux de -sarcolite-bien con-, serves et dans !'état frais. 20. La sarcolite n'est' pas moins fusible que l'analcime. M. Haiiy a trouvé qu'un très-petit fragment fondait même à la flammé d'une bougie ; et M. le Lièvre l'a-. vait précédemment fondue au chalumeau avec beaucoup de facilité. "..e. La sarcoliteet
cime se trouvant souvent accolés ensemble, comme dans le morceau déjà cité de la collectiOn. de M. Haiiy,, où la première de ces
subStarieeS enveloppe la seconde sous forme de noyau; si l'on fait Mouvoir un pareil échantillon à la lumière, on Voit dans les deux corps des lames sur lesquelles la lumière est réfléchie en fneine-fems:; çe qui annonce qu'elles ont des. positions parallèles. 4.. Quant à la difiérencede, pesanteur spécifique entre les den u substances
observe entre des morceaux qui appartiennent évidemment à une même espèce. Ainsi la différence de pesanteur spécifique ne peut détruire les raisons sur lesquelles est fondée l'opinion. que M. Haüy ne regarde cependant que comme probable , et qui tend à faire de la sarcolite de M. Thompson une simple variété de l'analcime , due à quelques substances accidentelles qui modifient la couleur. M, Vauquelin termine son Mémoire sur la sarcolite par la remarque suivante : cc. On voit, ), dit ce savant ,..que les propriétés physiques )> et chimiques des minéraux , aussi bien que ), celles des corps organiques , ne dépendent.
serverai que si la disproportion seule dans les principes, retirés par l'analyse , suffit en certains cas Pour- -opérer dans les propriétés des nbstances minérales, un changement total qui ne permette pas de les réunir sous une même espèce, souvent aussi le changementqui en résulte est si léger, que la nature de l'espèce n'ien est point altérée, connue le prouvent les diverses analyses de la topaze. Supposons maintenant qu'il s'agisse d'assigner à plusieurs substances non encore classées la. place qu'il leur convient dans une méthode minéralogique , dont l'objet principal doit être la deternimation rigoureuse des espèces. Quelque précieux que soient les renseignemens que peut donner la chimie dans l'état actuel de nos -connaissances., sur les qualités et quantités des