Journal des Mines (1807, volume 22) [Image 24]

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STATISTIQUE

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cylindriques et eu cuir. Le marteau pèse 125. kilogrammes.

Le travail occupe deux ouvriers, savoir, un fondeur et son aide. Leurs salaires réunis montent à 1800 fr. On passe à peu près 4 pour de déchet au fondeur.

On consomme annuellement 84o myriagr. de cuivre à fondre , et 1200 myriagrammes de charbon. Le produit est de 800 myriagr.

de cuivre ouvré, dont le prix moyen va à 5 fr. 3o cent. le kilog. On ne fabrique du reste que des marmites et autres ustensiles de ménage. Le Département consomme à peu près tout le résultat de la fabrication. Nous terminerons en observant que l'usine et qui appartient à un homme riche, des conséclairé' n'a rien épargné, soit pour la solidité tructions, soit pour porter la fabrication à son Maximum. Martinét de Salriae.

Le martinet de Salviac dépend de la commune et du canton de ce nom, arrondissement de Gourdon.

M. Pradier, copropriétaire , est tout à la

fois exploitant et fermier. , la manière de La construction de faire les approvisionnemens , sont les mêmes qu'au martinet précédent ; mais le roulage ne peut pas durer au-delà de six mois. On consomme annuellement 575 myriag. vieux cuivre et de rosette qui reviennent à 4 fr. le kilog. et 825 myriag. de charbon qui se paient 47 centimes le m-yr. Le produit s'élève à 55o myriagrammes de 'Cuivre martiné qu'on livre au prix de 5 fr. 3o c. le kilog. On débite le résultat de la fabrication,

DU DÉPARTEMENT DU LOT.

47 soit dans le Département du Lot , soit dans celui de la Dordogne. On ne peut faire d'autre observation sur l'usine de Salviac , sinon qu'elle .a à peu près at-

teint le maximum de fabrication.

NOTICE Sur les rerreries , Faïenceries Poteries Briqueteries, Tuileries, et Fours à chaux du Départe/1cent.

§.)

Des ,Verreries.

Il y a deux verreries dans le Département. Elles sont en activité. .0n les chauffe avec de

la houille qui provient des mines.d'Aubin , dans l'Aveyron. Leur position sur les bords du Lot,

rend l'arrivage des matières premières et l'expédition des produits, extrêmement faciles. La verrerie de Cahors est la plus ancienne. Elle a été fondée en 179f , par M. Lambert ancien Contrôleur des Finances. L'emplace-

ment qu'elle occupe est celui des ci-devait Jacobins , qui est situé à la porte de la ville.

Elle cessa d'être en activité bien peu de teins après sa fondation ; mais les travaux ont repris depuis qu'elle est 'passée entre les mains de la dame Valette et de M. Valette son frère. Nous avons fait connaître dans des tableaux tous les détails qui concernent cette verrerie. La