Journal des Mines (1807, volume 21) [Image 249]

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SUR LA BLENDE.

SUR LA BLENDE.

il n'a pas passé de cent dix-huit. J'ai répété cette expérience encore 'deux fois, et le résul-

lui imprime une forte chaude (1). La blende ,est transparente,, a-t-on dit ; 1 faut donc que

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,son métal soit oxydé ; mais les sulfures de mercure et d'arsenic le sont aussi ;, cependant ils ,sont sans oxygène. Le sulfure d'arsenic je ne

tat s'est arrêté à cent dix-huit. On en peut cLenc

conclure, s'il n'y a pas erreur, que 38. parties

de soufre viennent prendre la place des 25 d'oxygène qui étaient condensées dans cet oxyde (/). Je n'ai pas besoin de le dire , cette

sais si je. l'ai dit ailleurs, supporte telle tem, pérature que l'on veut sans donner un soupçon de gaz sulfureux , ni perdre sa, transparence. L'acide on l'oxyde arsenical , versent des tor, rens de gaz sulfureux quand on les chauffe avec le soufre , et donnent des sulfures transparens semblables à celui que prednit le régule d'arsenic lui-même il n'y a donc point d'oxygène dans ces combinaisons, et la. transparence par conséquent ne sera plus un argument en faveur de l'oxydation des sulfures. Nais pourquoi le zinc refuse-t-il de se sulfurer

opération verse des torrens de gaz- sulfureux. Morveau est je crois., le premier qui ait -reproduit le sulfure de zinc , en chauffant son ,oxyde avec le soufre. La blende a;tificielle reste pulvérulente ; mais il me paraît, par le travail de Morveau , qu'elle peut fondre si on

(i) Il At été à désirer que le savant auteur de cet article eiit comparé les résultats précédçns à ceux d'analyses exactes , faites sur des blendes pures, provenant de filons diffé-

rens , pour reconnaître si les proportions du zinc sulfuré naturel', sont les mêmes que celles qu'il a assignées syrithétiquement au sulfure artificiel , et continuer d'étendre

toujours la même composition que celle formée par l'art car m oo de zinc sont combinés à 54,8 de soufre , dans la blende que j'ai analysée, et dans celle artificielle de NI. Proust Ioo de métal sont saturés par 38 de soufre: mais tout con'court à prouver qu'il n'y a pas plus d'oxygène dans l'une ,que dans l'autre. Ce n'est que lorsqu'on aura soumis à l'analyse un grand nombre de yari4és de blendes peu mélangées,de métaùx que l'on poui.ra savoir si les proportions des élémens de ce composé sont invariables ou bien s'il y a .des ternies fixes. de saturation réciproque, ainsi que NI. Proust en a découvert pour le fer et le soufre.

nos connaissances chimiques sur une classe de composés qui 'ni a. déjà fourni la matière de plusieurs découvertes 'importantes. Les analyses de Bergman ne peuvent être cmployées à a solution de cette question , parcè qu'elles ont été faites sur des blendes très-mélangées, et par des moyens dont on a aujourd'i,ui reconnu l'inexactitude. J'ai fait avec soin Panalye d'une 1)Iende jaune très-pure qui m'a donné: Zinc métallique: ,

Oxyde de fer

.. .

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P7,5

La distillation ne m'a fait apercevoir ni eau ni hydrogène sulfuré. Ces résultats vérifiés par une seconde opération (faite à la vérité de la même manière ) me paraissent aSse4 certains pour autoriser à pffler que itt blende r,zatyrellç n'a pas

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A. G. Ingénieur des Mines. .

(1) La blende naturelle ne peut être fendue au feu le plus sortdes forges d'essais.

A. G. Inenieur.. des Mines..

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