Journal des Mines (1807, volume 21) [Image 190]

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me les donner. j'ai en le bonheur,que M. Vau-

quelin a bien voulu s'occuper de cette ana-

lyse, et j'ai celui de pouvoir vous soumettre, à la Classe, en même Lems les deux résultats. MM. Morechini et Gismondi ont trouvé dans cette pierre Silice.

Chaux. Magnésie. Manganèse. Oxyde de fer.

et ont seumenn é l'existence d'une petite quantité d'alumine. Avant de -Vous communiquer les résultats de

M. Vauquelin, je vous mettrai sous les yeux

les expériences qui les ont précédés. Ce savant, dont le nom accompagne déjà tant .1.'arraylses intéressantes ., m'a donné , en me les cOmmu-

niquant une preuve de son attachement ,.qui

ne fera que redoubler mon zèle pour m'en

rendre digne.

- Expérience 3..

(c Après avoir subtilement pulvérisé deux grammes de la hailyne , je les ai mis ( c'est » :toujours M. Vauquelin qui parle), avec de » l'acide rauriatique étendu de moitié d'eau. Aussitôt que ces substances ont été en con. tact , il y a eu action , développement de » chaleur, et dissolution complète de la pierre; mais en refroidissant , la liqueur s'est prise »-en gelée. blanche et transparente. M'étant aperçu que pendant la dissolution , il se dégageait une odeur de gaz-hydrogène sulfüré

NOUVELLE SUBSTANCE MINRALE. 373

j'ai placé sur l'ouverture du vase tin

mor-

ceau : de papier 'imbibé d'acétate de ploMb,-, qui a été aussitôt noirci d'une manière très-

» intense ; ce qui ne m'a laissé aucun doute

)) sur l'existence de l'hydrogène sulfuré dans)) cette pierre. Expérience 2.

» Lorsque la pierre a' été parfaitement dé-

» composée , j'ai délayé dans l'eau la gelée. qu'elle a formée avec l'acide muriatique , et

l'ai évaporée à siccité par une chaleur ménagée. J'ai ensuite repris le résidu avec de l'eau , et j'ai filtré. » D'après la manière dont ce. minéral . me parait avoir été attaqué, je in.'atteadais que_

la silice restée après l'évaporation serait pure; cependant. son aspect , son toucher doux, m'annonçaient qu'elle était encore mêlée de quelque substance étrangère. En conséquence, avant de la calciner, je l'ai fait bouillir avec de l'acide muriatique , et j'ai remarqué qu'en

effet elle diminuait de volume, prenait la forme grenue, et la demi transparence qui caractérise la -silice pure. D'un autre côté, l'ammoniaque mêlée à l'acide muriatique dont je m'étais servi, a formé un précipité blanc floconneux qu'il m'a été facile de reconnaître pour de l'alumine. Après avoir

» bien lavé la silice , je l'ai calcinée ; elle pesait 6 décigrammes. Expérience 3. J'ai fait évaporer la dissolution muriatique de l'expérience deuxième que j'avais cm-,