Journal des Mines (1807, volume 21) [Image 174]

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SUR QUP.LQUES-SUSSTANCES 346 du feld-spath commun au kaolin , tandis que celui dont il est question ici , est d'origine aussi ancienne que les roches qui l'accompagnent, et est dû à une cristallisation confuse et précipitée , et non à un commencement d'altération ; il ne peut pas non plus être confondu avec les pétrosilex de Dolomieu , ni avec les pala'iopètres de Salissure , sa cassure et sa friabilité l'en séparant ; quoique j'ai observé le passage .

de l'un à l'autre dans le pétrosilex "Marie du

Huelgoat ( qui se trouvant en filon accompagné de quartz dans une roche schisteuse, pour-

rait bien ne pas être regardé comme tel par M. Brongniart )i,i1 ne peut pas non plus être

confondu avec les hornsteins écailleux et con-. choïdes de M. Brochant , qui ne sont que des pétrosilex ; et il ne se rapproche pas davantage du feld-spath compacte de cet auteur. Je crois donc que cette intéressante variété' n'avait pas encore été oWervée.

Les lames d'amphibole contenues dans le feld-spath saccaroïde, sont de la variété décrite par M. Haiiy, , sous le nom d' actinote taire , et doivent être placées dans les homeblendes communes de M. Brochant. On trouve dans des carrières de granite à l'extrémité du quartier de Nantes appelé la Fosse, un filon de quartz accompagné de ba-: ryte sulfatée, dont M. Dubuisson a fait' extraire des morceaux assez bien cristallisés, que je ne vis que trop légèrement pour en déterminer les formes : les morceaux que ce naturaliste' m'a donné , n'offrent d'ailleurs que des cristaux mal prononcés.

Au mont Gohier, , au N. E. de Nantes,

34i M. Dubuisson me fit trouver un gneiss très-intéressant , renfermant des tourmalines aciculaires, dont aucune ne me présenta de sommet. Elles sont brunes, demi-transparentes, et n'excèdent guère la grosseur d'un crin ; mais on en trouve au même lieu, dans un quartz micacé, quelques-unes qui ont jusqu'à deux millimètres de diamètre , mais celles-ci sont noires et opaques : quoique je ne pusse parvenir à les isoler de la gangue'; cependant, en chauffant le morceau qui,leséontient, j'en obtins de légers signes d'électricité. Un peu. plus loin , sur la route de Rennes, M. Dubnisson a trouvé de la soude muriat3e efflorescente sur' des gneiss en décomposition qui bordent la route. Au bord du lac de Grand-Lieu près de PorteSaint-Père, on trouve dans les tourbières des corps d'arbres entiers dont le boiS est peu altéré. Entre Porte-Saint-Père et Nantes., jé trouvai -en place, proche la commune de Bois ., Une substance que, j'appelle cornéenrie schisteuse; Dr DÉPART. DE LA LOIRE-INFÉRIEURE.

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elle est opaque .-excepté dan&.:Ses angles très-aigus qui,: sontrun peu translucides; sa couleur .est le blanc tirantun peu Sur le brun verdâtre ; sa cassure ,- dans un sens , est schisteuse , et

,présente des fragmens aussi irréguliers dans leur. forme que dans leur étendne et dans leur

épaisseur ; dans l'autre sens la cassure est irré...gulière , compacte , et très-légèrement écailleuse; l'ensemble des deux cassures est esquilleuse. Cette roche, vue à la loupe, paraît d'une pâte homogène, sans aucuns rudimens de subsLtances étrangères, autres que l'oxyde de fer de Ç.çluleur. fauve: qui. a :ii)l-iétré:::ëntre ses. lis&nres.