Journal des Mines (1806, volume 20) [Image 222]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

426

DIT D.PATITEMENT DU MONT-BLANC.

STATISTICS DES MIN tS ET USINtS

plus de 90 mèt. une différence de niveau de longue de 13oo mèt. La galerie d'écoulementdeest on poussa, Entre autres travaux recherche, au-dessus du point en 1792, dans le toit, un peu_ par la d'intersection de la colonne métallifère d'environ galerie d'écoulement, une traverse avançait, '54 mèt. de longueur. A mesure qu'on.devenaient les eaux filtraient de toute part, etdans le mois abondantes; enfin, Grande de plus en plus après plusieurs jours de pluie, inondation de septembre , entendre, et les eaux, renfiiiu 1, ers la -un bruit sourd se fit dont on s'éde 1792. fermées dans une énorme caverne impétuosité-, tait approché, se firent jour avec elles une énorme quantité en entrainant avec pulvérulent. Ces débris obsde tuf calcaire Les trala galerie d'écoulemen t, en sorte ,,,ix nYés truèrent bientôt refluèrent dans les travaux supeet menin- que les eaux

  • tirés sont

fut également rieurs , dont une .grande partie abandonmineurs qui trainondée et comblée. Quatre noyés et ensevelis furent vaillaient dans le bas L'établissement a été presque décombres. Leur re- sous les depuis cette catastrophe prise en en tièrement abandonné 18o2. 1802. jusque vers le milieu de destruction qu'on Il était alors dans un état de de direction et les État de dépeindre ; la maison labrement ne saurait de l'établis- barraques des ouvriers étaient devenues inhasement à bâtimens servant aux travaux mécelte épo. bitables , les tombaient en ruines; que. caniques et métallurgiques boccards , les tables ,..les les canaux, les roues plus que de nom, et les n'existaient à laver magasins étaient vides. intérieurs ne présentaient pas un Les travaux

le puits principal était

aspect plus satisfaisant la machine à molettes dé-en mauvais état, et écrasée en plu truite. La galerie d'écoulement,

.

427

sieurs endroits, était absolument impraticable, les autres passages n'étaient guère mieux entretenus : enfin, l'on ne pouvait aborder les ouvrages inférieurs noyés et encombrés depuis 1792. Les ouvriers étrangers avaient quitté l'établissement, et les gens du pays, forcés de s'occuper ailleurs, commençaient à perdre l'habitude des travaux des mines. La main-d'oeuvre et les objets de consommation usuelle étaient considérablement renchéris , et il n'y avait presque plus de bois aux environs. Il ne fallait rien moins çue le zèle et les talens: de M. l'Ingénieur en chef Schreiber, directeur de l'école-pratique pour vaincre tant d'obstacles; par ses soins cet établissement est sorti, de l'état de dépérissement dans lequel il était. plongé, et devient de jour en jour plus florissant. La maison de direction a été mise en état de Construerecevoir les préposés, ainsi que les élèves qui tionastie.tisré+ viennent puiser sur les lieux l'instruction pra- qui vont raites tique. On a reconstruit deux boccards à neuf été depuis. pilons, soixante-seize tables à laver avec les

canaux et labyrinthes dépendans... On a relevé les biltimens qui les renferment, ainsi que ceux..

servant de logement.pour les ouvriers, ou demaaasin s. Plusieurs constructions nouvelles ont

été faites, entr'autres celle d'un vaste lavoir long de 6o mèt. On a refait ou réparé les ca-

naux, treize fourneaux de grillage, et les four-

neaux de fonte. Enfin, on a construit à neuf un fourneau à. réverbère et deux fourneaux écossais.

A l'intérieur, on a relevé et prolongé la ga- Poursuite lerie d'écoulement. Le puits principal a été des seuterratas. '"ftwn'

Ff