Journal des Mines (1806, volume 19) [Image 141]

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STATISTIQUE 311/dRALOGIQUE

d'une manière précise ; cependant on y a cons.! tate l'éiistence de L'acide carbonique qui, sans doute, est combiné avec une quantité plus ou moins grande d'oxyde ferrugineux : ce qui confirme cette assertion, c'est que celui-ci se dépose ,en forme de rouille au fond du réseryoir ou le long des différens canaux que parcoure l'eau minérale ; l'acide carbonique peut être aussi-Mis -dans un-état de liberté par la simple agitation: de la liqueur ; d'un autre côté'; la saV'è-nistiptique ou astrein gente de ces mêmes eaux, Sur-tout leur qualité tout à:-la-fois purgative et fortifiante, semblent autoriser à croire qu'elles doivent contenir des sels sulphuriques à base de magnésie ou de fer; c'est à une analyse:Complète qu'il appartient de prononcer affirmativement Sur l'espèce et les, proportions des principes de ices eaux froides, dont la na-

ture doit dépendre, d'ailleurs , du terrain à libuillequ'elle traverse, et qui lui-même con-

tient.des rognons de mine de fer:micacé;, ainsi que je l'ai reconnu dans les lieux*où: viennent

se réunir tout à4a-fois le schiste, le calcaire etle grès houiller.

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A l'égard .des sources d'eaux minérales qui pont connues aujourd'hui dans le:terrain roudans le terrai Tougier , on doit princjpalement distinguer celles dont le réservoir est creusé au milieu des grès cnivreux adossés contre les roches du plateau F;Intaines tminéraies

calcaire qui, en s'interrompant subitement, donnent naissance au vallon de Valady et à

plusieurs autres ; telles sont les eaux cuivreuses qu'on trouve non loin du hameau de la Reberoie , au milieu des carrières de grès qu'on y exploite ; ces eaux, quoique limpides, laissent,

.,DIT DÉTARTEMENT DE I.'éVEYRON.

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en s'évaporant, des incrustations d'oxyde der cuivre vert ou bleu, sur les pierres au milieu -desquelles elles se font jour ; elles traversent précisément le gisement déjà connu des mines

de cuivre de cette contrée, ce qui ne permet

pas de douter qu'elles n'aient charriés avec elles .des parties cuivreuses tenues, sans doute , en dissolutions par l'intermède de l'acide carbonique. On connaît anssi,une autre source minérale non loin de Saint-izaire , dans les collines .de grès rougie'., ipiti contiennent si abondamment des minerais de cuivre dans cette partie de l'arrondissement. 'de Saint-Affrique- ; mais l'analyse de cette source na pas encore été entreprise, non plus que celle de la précédente. Il existe aussi à la surface' de qUelques pla- :,17fitaiinses teaux calcaires , ou bien encore aux pieds de leurs attérissemens, d'autres source sd'eaux mi- calcaile.eP.a37nérales auxquelles on attribue différentes propriétés : de ce nombre, sont celles de la Fou'tain e de Loc-Dieu , sur la route de Villefranche Montauban, comme aussi la- source dû dit le Pont , snr le ruisseari-du-Cren au ; gni prend naissance dans la partie du plateau calcaire de Salles, où il forme une cascade deplus de 20 mètres de hauteur : Cette dernière source déVeloppe une. odeur très-marquée de gaz hé-

patique, et il paraît qu'elle càntient principa.1ement un sulfure alcalin qui la rend propre 'en général à la guérison des maladies de peau; quelques personnes vont aussi prendre tous les

ans les eaux froides du Pont , et elles s'en trouvent bien, en tant qu'elles les purgent et