Annales des Mines (1868, série 6, volume 14) [Image 99]

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CONDENSATION DANS LES MACHINES A VAPEUR.

CONDENSATION DANS LES MACHINES A VAPEUR.

prend à la fois l'effet exprimé par et la difficulté que la chaleur éprouve à traverser le métal. D'un autre côté, on

Ainsi les parties respectives du travail dues au retard de la condensation dans les deux sortes de condenseur, varient plus rapidement que le rapport inverse des carrés

peut toujours faire facilement vi = y en sorte que

+ 1

soit égale à 1. On aura donc pSL T0.,

[SL

au contact de vapeur d'eau qui s'y condense et y laisse une couche très-mince de liquide à peu près stagnante, et dont l'autre face CD est refroidie avec de l'eau, courante, mais dont une couche aussi trèsmince est retenue stagnante contre ladite surface par la capillarité ou le frottement. a est la température moyenne de la vapeur, b la température moyenne de l'eau courante. Il y aura aux deux faces du métal AB, DC les températures inconnues u, w. A l'état d'équilibre

il passe une même quantité de chaleur, dans l'unité de temps et par unité de superficie à travers chacune des couches stagnantes d'eau et à travers le métal. Or cette quantité a successivement pour expression, savoir : pour la première couche d'eau, p.(a u); K (uw) ; et ion a pour la seconde, (w b); et pour le métal K' (u

w) p.

d'où

b) =(a u);

(w K'

,

a+

(a+ b);

u

ii. a + ii: (a e

=_

+ et pour e

1 on aura

+ b))

2K'

au jet de l'eau introduite dans le condenseur à injection, rapport multiplié par le carré du rapport des coefficients R. et Ri plus petit lui-même que l'unité. Supériorité de la condensation par injection sur celle par surface. Cette inégalité sert de mesure d'une manière générale à la supériorité du principe de la condensation par injection sur celui de la condensation par surface métallique intermédiaire, même en dehors des effets d'incrustation dont nous allons nous occuper. Or cette supériorité est très-considérable : 1° parce que e. est limitée par le coût de l'appareil, par l'espace qu'il exige, et que d'ailleurs elle est constante pour un appareil établi ; tandis que E peut être accrue dans des proportions considérables sans augmentation d'espace, ni de force, et peut varier â volonté; 20 parce que le coefficient R, qui dépend de la résistance de frottement de la vapeur dans les tubes du condenseur,

donc

,6(a - b) = a

b

e

a

b

1

J_ 2 ;

19 , 11

2

+

ab 1

des superficies respectives e et E appartenant, la première à la paroi refroidissante du condenseur à surface, la seconde

et par l'unité de superficie, la plaque dont il s'agit, en métal décapé mais revêtu de la couche d'eau stagnante. Or nous savons par les expériences, déjà citées, de MM. Thomas et Laurens que cette quantité est pour le cuivre 1,6. (a b). On .a

2K'

substituant dans la première de ces expressions, on a p. (a

171

2

Telle est la quantité de chaleur qui traverse, dans l'unité de temps,

d'on l'on tire

-= 5,55.

De là on déduit une méthode pour déterminer facilement p. pour tout liquide volatil : il suffirait de déterminer K pour ce liquide par le moyen simple employé par MM. Thomas et Laurens; et par le calcul ci-dessus on en déduirait p. pour ce liquide. TOME X IV, 1868.

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