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TERRAINS.
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REVUE DE GÉOLOGIE.
elles sont comprises entre lents du schiste carbonifère irlandais, car A ses yeux, il y a, clans le le terrain houiller et le vieux grès rouge.vieux grès rouge : les colde Devon et le Sommerset, trois massifs Porlock, Minehead et Dunster. lines de Quantock ; le bassin de enfin la baie Morte et la chaîne de Wiveliscombe. plonge sous une grande Chacun de ces massifs de vieux grès rouge contemporain du schiste situé au masse du schiste carbonifère, houiller proprement dit renord du canal de Bristol. Et le terrain tantôt sur le schiste carpose, tantôt sur le calcaire carbonifère, il y a lieu de considérer pour M. J uk es,
bonifère; de sorte que, ces deux formations comme équivalentes. diviserait en deux parties : la Quant au vieux grés rouge, il se celles du terrain houilpartie supérieure, avec plantes semblables à la série carbonifère, ler, supporterait en stratification concordante Pterygotus, et la partie inférieure avec Cephalaspis, Eurypterus, silurien supérieur. la première et réunie au devrait être séparée de d'après l'auteur, une Si l'on se transporte à Coblentz, On trouve, et les couches ressemblance de famille marquée entrela grauwacke schistes à orthocératite,s, du Devonshire; le grès à spirifères, les à cypridines seraient le calcaire à stringocéphales et les schistescarbonifère et du grès donc les équivalents allemands du schistevoisins qu'on peut l'espéde Coomhola, et les fossiles seraient aussi
l'un de l'autre. M. Jukes se rer pour deux bassins aussi éloignés une erreur en
croit donc autorisé à en conclure qu'on commettrait rouge, qui enfermant sous une même dénomination le vieuxetgrès les couches à contient des plantes et des fossiles d'eau douce, dernières formé l'étage dévonien
ces coquilles marines dont on a locaux des assises carne seraient, d'après lui, que les équivalents bonifères inférieures. occasion, que M. Juk es Nous ferons toutefois remarquer, à cette dévoniens sur le conn'avoir pas visitéles terrains avoue lui-même accorder qu'il y a, à ce niveau, une diffitinent : or, si l'on peut dans le bassin il en est tout autrement culté spéciale en Angleterre, développée dévonienne est admirablement de la Meuse, où la série caractérisé. 1l au-dessous du calcaire carbonifère non moins bien M. J uk es se modifiecroire que les vues de y a donc tout lieu de région. Quoi qu'il en raient notablement s'il avait pu étudier cette moins pour résultat soulevée par lui aura du soit, la discussion d'appeler l'attention sur la limite, jusqu'ici assez mal déterminée, qui sépare le terrain silurien du terrain dévonien.
PYRÉNÉES. M. N. de Mer c e y (t) a observé, au col d'Aubisque,
entre les Eaux-Bonnes et Cauterets, des schistes et des calcaires contenant des fossiles du terrain dévonien inférieur, notamment Terebratula Sub-Wilsoni, ter. Ezquerra, Spirifer macropterus, Leptiona Murchisoni.
M. Gosselet (2) distingue, dans le terrain dévonien du nord de la France sur la frontière de la BelRÉGION FRANCO-BELGE.
gique, les assises suivantes
Étage
Psammites du Condom.
Calcaire d'OEtrceungt. Psammites.
Schistes de Famenne proprement dits.
Schistes Schistes it Cardium palmatum. de Famenne. Calcaire (de Trelon). Étage dévonien Calcaire (divisé en neuf bandes.). de Givet. moyen. Schistes à spirifer speciosus. Schistes Calcaire d'Oltain et Glageon. calcéoles Schistes à spirifer cultrijugatus. supdévoniensupérieur.
Etage dévonien inférieur.
Poudingue de Burnot.
Grauwacke à Leptna Couches de Gedinne.
SILÉSIE AUTRICHIENNE.
Schistes. Grès d'Anor. Schistes bigarrés. Schistes à Grammysia. ( Poudingue,
D'après M. Fe rd. R o cm er (3), on trouve
au Dilrr-Berg près d'Einsiedel, dans la Silésie autrichienne, dans des quartzites micacés intercalés entre du gneiss et des schistes argileux, une faune composée d'acéphalés, de gastéropodes, de brachiopodes et de trilobites, qui classe ces quartzites clans le dévonien
inférieur, sur le même niveau que la grauwacke de Coblentz. Parmi ces fossiles, les plus importants sont : Grammysia tonensis, Spirifer macropterus, Homalonotus crassicauda. Des calcaires à goniatites du dévonien supérieur se rencontrent aux environs de Loderitz et de Baern en Moravie et près de Bennisch en Silésie, au milieu d'une région où affleurent des diabases calcaires, du schalstein et des gisements de fer magnétique. Les grauwackes comprises entre ces deux zones appartiennent (I) Bulletin de la Société géologique, XIII, 230. Projet d'une description géologique dis département du Nord. Zeit. d. d. g. G., XVII, 579.
Lille, 1357.