Annales des Mines (1867, série 6, volume 12) [Image 101]

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DESCRIPTION GÉOLOGIQUE.

DU CENTRE DE LA POLOGNE.

Murex ranelloïdes cité par Pusch (Polens Paleontologie, Pl. XI, fig. 21). Je l'ai trouvé près de SkorkOw. Acéphales.

Pecten demisus (Quenstedt, der Jura) ;

trouvé ce

fossile au même endroit que le précédent.

Ostrea gregarea (Quenstedt, der Jura, p. 751, Pl. XCI, fig. 28). J'ai trouvé ce fossile à Nida. Brachiopodes.

A. Terebratula biplicata Soverby (Pusch, Polens Paleontologie, Pl. IV, fig. 1). Ce fossile, plus répandu que tous les autres, se trouve presque partout dans le calcaire en question. Terebratula perovalis Soverby, qualité B (Pusch, Polens

Paleontologie, Pl. IV, fig. 7; Quenstedt, der Jura, p. 419, Pl. LVII, fig. 22). Ce fossile est aussi commun que le précé-

dent; je l'ai rencontré près de SkorkOw et de Nida. Terebratula lacunosa Soverby (Pusch, Polens Paleontologie, Pl. III, fig. 8); je l'ai trouvé à Lazowizna. Terebratula rostrata Soverby (Pusch, Pol. Paleontologie, Pl. III, fig. 7) ou Terebratula lacunosa dichotorna J'ai trouvé (Quenstedt der Jura, p. 633, Pl. LXXVIII, fig. ce fossile à Skorkow. Terebratula ornithocephala (Pusch, Polens Paleonto-

logie, Pl. III, fig. 17). J'ai trouvé ce dernier fossile à Polichno. Échinodermes.

Nous rencontrons rarement dans le calcaire à Térébratules des fossiles du genre des échinodermes ; il n'y a pas cependant de doutes que ces fossiles n'existent dans ce cal-

caire; les échantillons que j'ai trouvés appartiennent au genre Cidaris Lamark et principalement aux Ciclaris Suevica,

Desor (Piclet, t. IV, P. 254, Pl. XCVII, fig. 7; Quenstedt, p. 642, Pl. 79, fig. 51). J'ai rencontré ce fossile à Skorkow.

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En examinant les fossiles cités ci-dessus, et en prenant toujours pour base les divisions de Quenstedt, nous arrivons à trouver que des neuf fossiles déterminés, deux appartiennent à la formation du Jura brun moyen et principalement du a. Deux appartiennent au Jura brun supérieur, quatre au Jura blanc, dont deux appartiennent au y et un à e, blanc. En s'appuyant donc sur ces données, il n'est pas facile de déterminer dans quelle division du Jura nous devons placer notre calcaire à Térébratules, surtout si nous avons en vue les divisions de détail.

Pour parvenir à un résultat plus sûr, il nous faut examiner le calcaire qui recouvre le calcaire à Térébratules, et que j'ai nommé calcaire oolithique. La puissance du calcaire à Térébratules est très-variable, car en général ce calcaire ne présente pas des assises régulières, mais il se montre le plus souvent en masses compactes isolées, ayant des formes très-diverses. Dans la contrée que je décris, le calcaire en question est le plus développé à l'est de Malogoszcz, près de Milachowa, où il forme des rochers trèsescarpés qui entourent les bords de la Nida. La puissance de ce calcaire peut être estimée à 5oo pieds russes, et les sommets de ces monticules ont une élévation d'environ 400 pieds russes au-dessus du niveau de la Nida. Cette contrée rappelle les environs pittoresques de Pieskowa-Skala

et de Ojcow, situés au midi de la Pologne, entre Miechow et Olkusz.

Calcaire oolithique. -Dans la région que je décris, le calcaire oolithique forme partout l'assise la plus récente de

la formation jurassique, et il n'y a aucun doute sous ce rapport, car dans un grand nombre de profils que j'ai déterminés, j'ai obtenu partout le même résultat. Limites du calcaire oolithique. - Le calcaire oolithique présente au midi et à l'ouest de Chenciny deux lambeaux isolés; le premier commence à Lazowizna, près de l'embouchure du Trupieniec dans la Nidzica, passe par Mosty, se TOME XII, 1867.

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