Annales des Mines (1867, série 6, volume 11) [Image 142]

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NOTICE SUR LE TERRAIN A COMBUSTIBLE

DE LA LOIRE-INFÉRIEURE.

Formation de grès et schistes à texture fine et à empreintes. -- Système

les mines plus éloignées de Saint-Georges Chatelaison et

de la Grande-Veine, de la veine de la Taupe et de la veine des Plantes.

En s'avançant toujours vers le nord, on rencontre, sur 3oo mètres environ de puissance, une formation composée d'une alternance de grès et schistes à texture très-fine et à empreintes, renfermant des veinules de houille inexploitables, que l'on est tenté d'assimiler au système du BelAir de Chalonnes ; puis un banc de poudingue à petits noyaux blancs qui sert de base au système de la grande veine, de la veine de la Taupe et de la veine des Plantes. Les schistes et grès jaunâtres et micacés à grains fins, d'une puissance totale de 17o mètres, qui comprennent ces trois

veines, sont assez analogues à ceux qui renferment à la Haye longue la petite veine, la grande veine et la veine du Pâti. Système des. Pelleras.

Enfin, après un banc de poudingues à petits éléments quartzeux, on rencontre d'abord une veinule inexploitée, puis les veines n" 2 et i des Pelleras, qui sont séparées par des grès à grains fins et des schistes très-micacés noirâtres. Ces veines, les dernières au nord de la formation carbonifère, doivent assez naturellement être assimilées à celles du système des Essarts des mines de la Haye longue. Cependant, le poudingue qui se trouve à la base de ce dernier système est à éléments beaucoup plus grossiers que celui de la base du système des Pelleras. Insuffisance des données actuelles pour établir une correspondance complète entre les veines de Maine-et-Loire et de la Loire-Inférieure.

Il est très-difficile d'établir d'une manière certaine la correspondance complète des veines de houille de Chalonnes avec celles de Montrelais. Ce travail n'a même pas encore été fait pour les mines peu distantes entre elles, de la HayeLongue, de Chalonnes et de Montjean, encore moins pour

de Saint-Lambert.

Les terrains sont la plupart du temps recouverts par la végétation, et, pour apercevoir les roches à nu, on est souvent réduit aux fossés des chemins ; les propriétaires ne se prêtent pas volontiers à laisser exécuter des tranchées d'exploration. L'état actuel des recherches ne permet d'é-

tablir de correspondance à peu près certaine qu'entre le système des Berthauderies de MODtrelais et celui du Bocage

de Chalonnes, entre le système des petits bois de Montrelais et celui des Noulis, des mines de Maine-et-Loire. Toutes

les autres assimilations ne doivent être considérées que comme des hypothèses assez probables, mais qui n'ont pu encore être confirmées par des observations suffisantes. Correspondance du système des Berthauderies de Montrelais avec le système du Bocage de Chalonnes.

A Chalonnes, au nord des poudingues à gros éléments de la base, après les grès et schistes noirs à empreintes qui renferment la veine de la Richardière et les deux veines du

Poirier, et un banc très-compacte de poudingues, on rencontre des schistes et grès schisteux noirs qui contiennent les trois veines puissantes et irrégulières connues sous le nom de veines du Bocage, puis un banc de poudingues à noyaux quartzeux et une petite veine qui n'est pas exploitée aux

mines de la Haye-Longue et du Désert. A Montrelais, au nord des poudingues à gros éléments qui se trouvent trèsdéveloppés à la base de la formation carbonifère, après des grès et schistes noirs à empreintes renfermant des veinules inexplorées qui peuvent être rapportées à celles du Poirier, on rencontre des schistes et grès schisteux qui contiennent les trois veines puissantes et irrégulières connues sous le nom de veines n" 1, 2 et 3 des Berthauderies, puis un banc de poudingues à gros noyaux quartzeux renfermant une petite veine peu puissante qui est exploitée