Annales des Mines (1866, série 6, volume 10) [Image 61]

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INFECTION DU SOL.

RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS.

été placés dans l'axe des allées, à des profondeurs variables suivant le terrain et atteignant 4 mètres au maximum. Ils

déterminés, n'a pour ainsi dire pas été pratiquée. A peine pourrait-on citer quelques bouts de routes ou d'avenues qui aient été drainés. Quant aux jardins et autres lieux cultivés, où le drainage a été introduit, c'est à la convenance des particuliers et par des considérations tout à fait étrangères à la salubrité publique.

aboutissent à deux collecteurs de o'n,3o de diamètre, qui évacuent les eaux à la Devèze, chacun par l'intermédiaire d'une chambre d'épuration. Cette chambre, ou épurateur, comme on la nomme, consiste en une galerie en maçonne-

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rie étanche, fondée sur béton, ayant dans l'oeuvre 3m,90

long, o,6o de large et Im,53 de haut, et remplie de gravier. Le collecteur la traverse dans sa longueur et est fermé à l'extrémité. Sur tout son parcours dans la chambre, il est

percé de trous qui permettent aux eaux de s'échapper. Celles-ci remontent en filtrant dans le gravier et s'écoulent définitivement par un orifice ménagé à la partie supérieure de f épurateur. Aujourd'hui diverses villes, Angers, Rennes, Melun, etc.,

possèdent des cimetières drainés. On s'est généralement borné à pratiquer le travail sous les allées. Partout les résultats ont été excellents ; aussi cette amélioration tend-elle à se généraliser. La question de l'infection du sol par les

sépultures a, du reste, préoccupé l'opinion publique dans ces dernières années. Pour les grandes villes, pour Paris notamment, on s'est demandé s'il ne conviendrait pas de placer les cimetières à de grandes distances. Divers projets ont été mis au jour à cette occasion. L'un de ceux qui pré-.

sentent le plus d'originalité, et que recommandent d'ail-

leurs les noms des deux savants qui l'ont élaboré

,

se

résumerait essentiellement à prévenir toute putréfaction cadavérique en injectant les corps avec du coaltar, préalablement à l'inhumation, et à incinérer ensuite les corps ainsi conservés, lorsque le délai légal de la rotation serait expiré. Nous reproduisons à la Note n l'exposé de ce projet, tel qu'il a été donné par ses auteurs.

RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS.

Les observations contenues dans ce rapport se résument de la manière suivante

Opérations insalubres pour les ouvriers.- En général, la salubrité intérieure laisse beaucoup à désirer. Néanmoins, depuis une quinzaine d'années, on constate, surtout chez les grands industriels, de louables tendances qui, dans plusieurs établissements, se sont traduites par des perfectionnements hygiéniques clignes d'intérêt. Les moyens .employés dans ce but consistent principalement I° Dans une modification aux procédés antérieurs, laquelle

a eu pour résultat de changer le caractère et quelquefois la nature de l'industrie. Exemples : la céruse à l'huile,

la substitution du blanc de zinc au blanc de plomb, l'argenture des glaces, les amorces de Paris, le phosphore amorphe, la vulcanisation mécanique du caoutchouc, le net-

toyage des boyaux sans fermentation, le moulage à la fécule, etc.; Dans la substitution de la «voie humide à la voie sèche,

Drainage des zones suburbaines. - Cette opération, bien une reconnue utile en principe, au moins dans c'ertains cas

pour les opérations donnant lieu à des dégagements de poussières. Exemples : l'écaillage des lames de plomb car-