Journal des Mines (1804-05, volume 18) [Image 181]

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. CONSTRUCTION ET US.AGE.

lignes , pour des hauteurs de ioo toises ; de

quelques pouces, pour des hauteurs de 700 et .même de 1200 toises..

En préférant le coefficient on divise par 185 la hauteur trouvée par les logarithmes : on

ajoute le quotient à cette hauteur ou on le retranche (selon le cas une fois pour chaque degré de Réaumur, dont la chaleur -moyenne entre les deux stations est au-dessus ou audessous de 1 a 5- C'est ce que j'appellerai ci-. après Méthode de M. _Roi, à cause de son

point fixe que j'ai conservé à 11'. 15m. En voici

la, formule. Nommant a la hauteur du lieu , b la différence des logarithmes des hauteurs du .

Mercure dans le baromètre ( qu'on appelle aussi résultat par logarithmes ou hauteur approc hée) , c le nombre moyen des degrés (Réati. ) au-dessus ou au-dessous de ii 15m., on a b --xb5 X C = e, OU

b XC 185

-

M. Deluc, dans ses Recherches sur les Mo'dyications de l'atmosphère, a déterminé par ses observations sur le Mont Salève, un autre

point fixe qui répond à 16". 45m. de RéaumUr, Oit il n'y aurait point de correction à faire. On ne peut pas refuser à cet illustre savant un témoignage honorable et bien mérité par ses travaux immenses, pour aceorder ses observations avec ses mesures trigonométriques et avec son nivellement; cependant sa règle s'écarte pres-

que toujours en moins, de la hauteur vraie même pour des hauteurs bien connues d'ailleurs. Je dois cependant rapporter ici sa forX2 mule qui est b+b X2 C a OU , ----, ±f 10:90, 1000

D'UN. BAROML.TRE PORTATIF ,

etç;

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2 c signifie la somme des thermomètres de. M. Deluc , destinés à prendre la chaleur de l'air , qui sont. divisés en 186d., et dont le zéro de l'échelle répond à 16d. 45m. Réau. ; en sorte que si on avait pris la chaleur de l'air avec des thermomètres de Réau. , il faudrait la réduire en degrés du thermomètre de M. Deluc. TABLE.

M. Deluc dit, en faveur de sa règle , que les résultats de ses observations sur la Dole, s'accordent avec ceux des observations de M. de Saussure; mais ces observations calculées selon

la même règle de M. Roi, s'accordent aussi avec celles de M. de Saussure, calculées selon la même règle. Cet accord ne prouve donc rien en faveur ni de l'une ni de l'autre règle. M. Deluc appuie aussi sa mesure de la Dole,

et la bonté de sa règle sur la mesure géomé, trique de la même montagne par M. Fatio Duillier,, qui ne diffère des siennes que de 25

pieds ; mais M. le Chevalier Schuckburgh , qui a mesuré aussi géométriquement la même mon,

tagne , a tronvé là mesure de M. Fatio trop

petite de 8o pieds. On voit aussi beaucoup d'autres différences, même considérables, entre des mesures géométriques d'une même montagne.

M. Michely donne au mont Pilate, proche

Lucerne, 1166 toises au-dessus de la mer, et M. le Général Pfyffer lui en donne 1192. Le P. Feuillé en donne 2070 au pic de.Ténérif, et M. Borda ne lui en donne que 1743 : et même le calcul de ce dernier a varié de 1743 à 1903; ce qui prouve, comme dit M. Trembley,, que la mesure géométrique n'est pas encore aussi certaine dans la pratique qu'on le désirerait. C'est ce qui engagea M. Trembley à travailler