Journal des Mines (1804-05, volume 18) [Image 114]

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OBSERVATIONS CHIMIQUES

pier ; l'existence de l'oxyde de manganèse en grande proportion, annoncée d'une manière si positive par le premier, et non reconnue par les derniers, et sur-tout l'existence de la magnésie en proportions variables à la vérité , annoncée

par M. Drappier, , tandis qu'aucun autre chimiste n'en avait parlé , devaient laisser l'opi-

SUR LE FER SPATHIQUE.

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Echaatillon d' Alleyard. 3,84. Pesant. spécif. Sa couleur est grisâtre. Il est opaque. Sa cassure est assez éclatante.

nion incertaine sur l'exactitude de ces analyses.

Sa cristallisation est très-confuse, et ses lames souvent contournées ; les parois des fissures qui

différences entre eux.

brun (1). Le procédé que j'ai suivi consiste à attaquer,

Le désir d'éclaircir les doutes qui pourraient s'élever sur ces faits très - importans relativement à la métallurgie, m'a déterminé à examiner de nouveau cette espèce de mine , ,en prenant des échantillons qui présentassent des

J'ai choisi en conséquence , dans la belle collection du Conseil des Mines , deux morceaux de fer spathique provenant, l'un de Vaunaveys , c'était le même dont on avait détaché des fr'agmens pour M. Drappier, , l'autre d'Aile-

yard, mais très-différent par ses caractères de celui que M. Drappier avait reçu de M. liassenfratz. J'expose ici les caractères de chacun d'eux (1).

Echantillon de Faunaveys.

Pesant. spécif. = 3,6: Couleur jaune brunâtre. Demi- transparente.

La cassure est lamelleuse et éclatante. Les lames sont parfaitement planes , comme celles du spath calcaire. (i) Voyez l'Analyse de M. Drappier, No. 103 du Jourg(41 des

traversent cet échantillon , ont souvent une couleur superficielle très-noire, et qui a presque un éclat métallique. J'ai choisi pour l'analyse les portions grises bien exemptes de

par l'acide nitrique la mine réduite en fragmens , à faire évaporer ensuite à siccité, à redissoudre avec de l'eau les sels non décomposés.

L'oxyde de fer se recueille sur le filtre. Je précipitais ensuite le manganèse avec le prussiate j'obtenais, à l'aide d'un alcali de potasse, fixe, les sustances terreuse contenues dans la liqueur claire. Je séparais enfin la chaux de la magnésie, à l'aide de l'acide sulfurique et de l'évaporation. Il est à observer que la dissolution nitrique ne doit pas être évaporée trop fortement , sans quoi on court le risque de décomposer une grande portion du nitrate de manganèse. Je n'ai pas négligé d'examiner de pluseurs i façons les produits de chaque expérience, (i) Par la voie sèche avec poids égal de borax vitrifié et un

peu d'huile , dans un creuset brasqné , sur i oo parties de mine crue, on a eu 34 pour la mine de Vaunaveys , et pour celle d'Allevard 37,6 dans le premier essai , et 38,2 dans lq