Journal des Mines (1804-05, volume 18) [Image 110]

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ANALYSE, etd. aux naturalistes en général (i) ; l'acide carbo,. nique combiné avec l'oxyde imparfait de fer, dans un état cristallisé, un carbonate de fer car je crois ne devoir pas regarder comme essen-

tielle à la composition la petite quantité de chaux : peut-être le carbonate calcaire ne se trouve-t-il que comme le ciment qui réunit les petits cristaux ou qui est entre eux. Des essais, ultérieurs sur les grands cristaux (2) pourront peut-être décider cette question ». cc 2°. Ce minéral contient : Oxyde de fer imparfait. Acide carbonique Eau. Chaux.

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59,5 36,o 2,0 2,5 100

«3°. L'oxyde de fer se trouv,e ici dans un état,

tel qu'un léger grillage jusqu'au rouge, le rend non - seulement attira hie à l'aimant, mais le convertit en aimant. Résultat qui diffère en-

tièrement de ce qu'on connaît jusqu'ici ; car on sait que la force magnétique n'est pas seu-

lement affaiblie par la chaleur, mais encore qu'elle est détruite par le grillage au rouge».

(i) Il parait que l'auteur ignorait les travaux de Bayen et de Bergmann sur le carbonate de fer. (2) Par le mot cristaux, l'auteur entend les grains cristallins , les lames de ce minéral apathique.

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OBSERVATIONS CHIMIQUES SURLE-FER SPATHIQUE: Par M. COLLET DEscosTtis,

Ingénieur des mines>

Lues à la *Classe des Sciences de l'Institut (1).

L n'y a je Crois, aucune substance minérale dont les diverses analyses présentent entre elles autant de différences importantes que celles du fer spathique et dont le traitement dans quelques forges soit aussi peu d'accord avec l'opinion que la plupart de ces analyses ont donnée de sa composition. Après avoir examiné les procédés employés par les chimistes qui les ont publiées, et avoir fait quelques expériences sur

le même sujet , j'ai cru avoir trouvé la cause des résultats différens qu'ils ont annoncés , ondes erreurs qu'ils ont commises. J'exposerai dans ce Mémoire le résultat de mon. travail, et je le terminerai par quelques conjectures sur les causes de plusieurs pratiques métallurgiques

usitées dans le traitement du fer spathique, et dont il ne me paraît pas que l'on ait donné jusqu'à présent d'explication satisfaisante. Bayen est, je pense le premier chimiste qui ait analysé le fer spathique. Son travail , qui m'a paru contenir quelques erreurs, renferme cependant des résultats irrécusables que l'on paraît avoir oubliés, et que je crois devoir rappeler.

(1) Le 6 janvier 1806.

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