Journal des Mines (1804-05, volume 17) [Image 25]

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EMPLOI DE Lii. ;ItOUI.V7.13. piturÊ-

DS LÀ FABRICATION DU FER.

dans les fers fabriqués avec la houille. S'il était

chimistes et aux métallurgistes qui s'occupent

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trop abondant, une portion pourrait, tout au plus, se combiner avec le Métal, et le rendre un peu aciérin , qualité qui n'est pas nuisible,

qui est .;mêmefavantageuse lorsque le fer doit. passer ensuite par un grand nombre de mainsd'oeuvres : les ouvriers le trouvent dans cet état moins facile à se brûler, parée que le carbonO, dequ'il contient , se brûlant de préférence fend de l'oxydation, et dans une linigue suite

d'opérations il reprend peu - à -peu , sous le marteau de l'ouvrier, tout le nerf qui lui:manquait en sortant de la forge. Dans les mêmes circonstances, le fer très-nerveux , perd tout son nerf et devient cassant. Un second effet du bitume, et Celui-ci, déduit immédiatement de:Vobservation ,.ne comporte

aucun doute, est de diminuer la consommation du combustible. :Agglutinant tout ce, qui trouve à la surfe-ce, il s'oppose .à ce que la:cha.-

leur se dissipe .aUssi promptement: la tempér rature augmente dans l'intérieur du foyer, et la flamme qui cherche à se répandre de tous côtés, passe à travers les jointS du-contre-vent , pour venir sortir à de grandes: distances. Cette augmentation dechaleur est la troisièrneAanse que l'on peut apporter pour expliquer-famélioration du fer ; mais il est impossible d'assigner, d'une manièreprécise;la part qu'elle peut y avoir. L'emploi de la castine mêlée en poudre avec la houille, n'est- pas indispensable, et je l'ai souvent omiS ; cependant je le crois avantageux.

Voici une conjecture que je soumets aux

chimistes

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khi traite-ment de fer.

Daiisfbrges où l'on adu

.à-.1)Cirtée ,

manganèse.'à

soit qu'on le mêlât en poudré

avec là 11oUil1e.; soit qu'il servît à saupoudrer la loupe , soit enfin qu'on le jetât comme là castine dans le haut fourneau, ce métal pettr.:. rait. concourir très-efficacementà rendre le fer Moins cassant sait que les fers, qui côn-

tien- nent chi 'Manganèse , sont généralement dune qualité supérieure. Dans les forges qtie.

jd visitées,. rai souvent remarqué , que les

Meilleures fers 6e fabriquaient avec des milles manganésiéeàï ces fers sont à la fois durs et nerveux. Beaucoup de forges 'ont singulièrement amélioré des fers cassants à froid par l'addition au haut fourneau, d'une nouvelle

sorte de mine, qui contenait du manganèse. J'attribue principalement à cette cause, les

changemens avantageux qu'ont éprouvés, depuis une vingtaine d'années, les fers des usines de la Marne.

La manière dont le manganèse agit sur la qualité du fer, est peu connue. Serait-ce que son alliage avec le fer possède à un degré plus

éminent, les qualités que nous recherchons

dans ce dernier métal ? Serait - ce uniquement parce qu'il favorise la séparation des substances nuisibles , telles que le soufre , l'arsenic , le phosphore ; ou bien sans opérer leur séparation , n'agirait- t - il qu'en se combinant de préférence avec elles , et formant ainsi des composés moins nuisibles ; par exemple, avec le soufre ou l'arsenic une combinaison, dont rolume 17.