Journal des Mines (1804-05, volume 17) [Image 11]

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montant, etc.), les mineurs étant quelquefois

obligés de prendre une attitude forcée qui rend le travail plus difficile. 5'. A la position des couches de la roche par

rapport au. mineur ( qui poursuit son 'ouvrage ) (1).

60. Au nombre de trous qu'unmineur peut forer et faire sauter dans son poste, ou combien il peut arracher de roche si le travail se fait à la pointrôle. 70. A la profondeur que l'on doit donner aux trous. 80. A l'effet que produit la poudre dans les trous, pour fixer la, quantité de celle qu'on doit y mettre. Il faut en outre examiner, 90. Si le filon peut être depouillé-:(rendu libre sur une de ses salbandes ). 109. Si le dépouillement doit être -considérable , s'il doit être fait à la pointrôle ou avec le pic à roc, et quelle doit être sa largeur. 11°. Si le filon est adhérent ou non à la rothe adjacente, tant dans son toit que dans son mur. 120. Si les ouvriers doivent, sur le prix qui leur est alloué, fournir la poudre et lire reforger la pointe et le tranchant de leurs outils. On doit ainsi savoir la quantité de poudre qu'ils

mettent dans chaque trou, et la quantité d'outils qu'ils émoussent dans leur poste. (1) Lorsque les couches s'inclinent vers le mineur, c'est une circonstance désavantageuse elle est favorable -dam le cas contraire.

DE L'EXPIOITAsTION DE LA ROCHE, etc.

1.30. Enfin combien on peut employer d'ou.,, vriers par jour à un travail (1). Pour mettre à même d'apprécierl'influence, que les diverses circonstances que nous venons d'exposer,. peuvent avoir dans la détermination des prix faits, nous allons rapporter divers exemples pris dans les mines de la Saxe.I. On pousse une galerie de quatrième étage (2) , ayant 1 -Ad toise (3) de hauteur sur

de

large (le faite est plan ) , sur un filon N

dont la direction est de 12 heures , et l'inclinaison de 76° vers l'Ouest. Le filon consiste en

gneis 'et argile ( letten).; il n'a que de 1 à 2 pouces de puissance:. La roche est également de gneis , et est fort dure ;. c'est le quatrième degré de dureté dans l'ordre de classification admis par. M. Werner (4) ; elle ne,pent s'exploiter .qu'à la.poudre , et résiste absolument L'usage ordinaire à Freyberg est d'employer quatre ouvriers (à une galerie, par exemple ) : dans les 24 heures, chacun fait un poste de six heures , et ils se relèvent devant l'ouvrage même. Lorsque le travail est, pressé on emploie huit, mineurs; il en ya deux qui, travaillent en même-,

terns ; l'un conduit la moitié inférieure, l'autre la supérieure ; celui-ci est en arrière de quelques mètres. Les mines de Freyberg sont divisées en étages par des galeries ( Gezeugstrecken), poussées de 20 en 20 toises les unes au-dessous des autres,' à compter de la galerie d'écoulement ; ainsi le quatrième étage est à 8o toises au-dessous de cette galerie. La toise ou Lachter des mines de Freyberg est de 15 lignes plus grande que l'ancienne toise de France ; elle égale 7,983 mètres. (Voyez le Journatdes Mines , n°. 96). Nous avons fait connaître cette division dans le Mé-, moire qui précède celui-ci.

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