Journal des Mines (1803-04, volume 16) [Image 214]

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USAGE D'UN PIQUET posée la boule du thermomètre. Cette virole est criblée de petits trous , pour laisser un passage libre au calorique même, ensorte que le thermomètre peut prendre facilement le même degré de température que celui des corps qui environnent le piquet. C, couvercle en 'fer-blanc vernissé, qui reCouvre l'orifice du piquet, afin que la pluie

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et l'air extérieur , ne puissent pénétrer dans

Sur la partie supérieure du piquet , on a pratiqué des espèces de petites cannelures, qui présentent des aspérités à la main_, et qui ai-

dent à enfoncer l'instrument. Toute la partie du piquet qui est destinée à entrer en terre, est

noircie au feu pour la conservation du bois. Figure 2, coupe qui donne le développe-

ment du thermomètre disposé dans son piquet. Cette coupe fait voir 10. Que re thermomètre est construit comme les thermomètres ordinaires , mais avec un tube isolé pour recevoir plus promptement les impressions du calorique. 20. Que l'intérieur du piquet est garni vers sa partie supérieure d'une enveloppe de drap épais , afin d'adoucir le frottement du ther-

momètre quand on l'introduit dans le tuyau. 3.. Enfin qu'une petite boulette de crin au fond de la virole, forme une espèce de coussinet, sur lequel repose le tube du thermomètre. Par cette disposition, le thermomètre, ne peut pas être cassé, comme cela arriverait s'il tait mis à nu dans la terre , puisque le piquet

THERMOML,TRE, etc. 411 et la virole le garantissent des corps durs qu'il pourrait rencontrer. 2.°. Il ne peut recevoir que les impressions de la température de la terre, ou de différens corps dans lesquels il est enfoncé, attendu que la partie supérieure du piquet est bouchée hermétiquement. 3.. Il facilite l'observation , puisqu'on peut le retirer pour le regarder et le remettre aisément sans déranger le piquet. Ainsi, en enfonçant le piquet, soit dans disoit dans des sables, etc. à des verses profondeursterres'ldéterminées, on peut coilhaitre

exactenient le degré de la température des

différens Corps dans -lesquels le thermàmètre est placé.

Cet instrument, bien simple dans sa. construction , offre un excellent moyen de régler,

la chaleur des couches, et de connaître- par

l'usage celle- qu'on doit déterminer dans telles. et telles. circonstances..

Le naturaliste et le cultivateur auront, de cette manière, un moyen. sûr pour observer et indiquer les températures qui conviennent

le mieux aux différentes plantes. Ils pourront déterminer le rapport entre les températures des terresfi-oides et celles qui sont plus productives ; ils pourront aussi apprécier la différence qui existe souvent entre la tem-

pérature de l'atmosphère et celle de la terre. Pendant l'hiver , par des froids excessifs , ils seront à portée de savoir , à l'instant, si leurs semailles en auront été atteintes d'une manière. préjudiciable. D d 2,