Journal des Mines (1803-04, volume 15) [Image 221]

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sun L'ANALYSE DU" TrrANE , etc.

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elle était soluble dans les acides muriatique

et nitriee.

3.. Enfin une lame d'étain a rougi la dissolution muriatique, et une lame de zinc l'a bleuie. Le Cit. Hassenfratz ayant remis, à son arrivée àParis , du titane de Moutiers au Cit. Thenard, voici la note que ce chimiste lui a remise à ce sujet. (c 10. 6o grains de cette mine ont été pulvé risés et traités par un excès d'acide muriatiD) que. Il s'est fait un.e vive effervescence. On a filtré et layé. On a versé dans la liqueur » de l'ammoniaque-, qui a précipité, 17 grains

d'oxyde de fer pur ; en y ajoutant ensuite de la potasse du commerce, on a obtenu D) 26 grains de carbonate de chaux. » 20. La -matière non attaquée par l'acide DD muriatique pesait 5 grains. Elle était insoD) lubie dans les acides , mais, après l'avoir traitée par quatre fois son poids de potasse .

D)

du commerce, elle s'y dissolvait facilement. D) J'en opérai la dissolution dans l'acide nitrique. Cette dissolution était sans couleur et se précipitait en blanc par les alk.alis qui, » mis en excès, ne dissolvaient pas le 'préci,D) pité. La noix de gale y formait un précipité » d'un rouge foncé. Le prussiate de potasse et D)

l'hydrosulfure d'ammoniaque un précipité Cette matière était donc du titane. vert ».

EXTRAIT D'UN MÉMOIRE SUR la manière de fabriquer les Essieux d'artillerie à l'usine de Halberg, , près Sarrebruck, pour le service de t'arsenl de Metz. Par l'Ingénieur des mines HÉRON-VILLEFOSSE, Commissaire du Gouvernement Français près les mines et usines du Hartz. Nota. Ce Mémoire a été rédigé en l'an 9, et présenté alors au Conseil des mines. L'Extrait que nous publions ici vient

d'être ( avec l'approbation du Général Dulauloy, commandant l'artillerie de l'armée de Hanovre ) communiqué en allemand par l'Auteur, aux forgerons-du Hartz , lors de la demande qui leur a été faite de 200 essieux pour l'artillerie de cette armée.

PREMIÈRE PARTIE. C. ON ne fait la loupe que de 90 ou ioo liv. au plus, pour que le fer s'affine et se soude

mieux ; il ne saurait être trop fbrt , et sur-tout trop égal, trop homogène. 26. La loupe étant faite à l'ordinaire, on la

cingle sous le marteau, qui lui fait prendre une forme plate et allongée. Elle s'appelle alors nzasset.

3°. On reporte le masset au feu d'affinerie pour une demi-heure ou trois quarts- d'heure, pendant qu'une autre loupe se prépare dans le même feu : jusqu'ici c'est la méthode ordinaire d'affiner le fer, à très-peu de chose près. 4°. Le masset étant chauffé au rouge-blanc, on le porte au marteau, et quand il s'y est bien

in. Fabricatioa de la loupe et des mises d'essieu.