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SUR LA BIANII;RE D'EXTRAIRE
-venir à la substituer à la méthode usitée dm tirage au louchet à aileron, à raison de la d6pense nécessitée par les premiers essais , et de l'incertitude d'un plus grand profit. Mais des propriétaires, des entrepreneurs de tourbage , éclairés sur leurs vrais intérêts , essaieront, je l'espère, cette substitution, cette nouvelle méthode; et leur exemple entraînera peu-à-peu la foule toujours aveugle et routinière.
Je. dois ajouter que l'on continuerait toujours à extraire au louchet à aileron les lits supérieurs , s'ils étaient trop bouzineux trop fibreux, pour pouvoir être réduits en bouillie et moulés.
Pour ce qui est des tourbières, où la
méthode du moulage est introduite, on peut, on doit, sans hésiter, y substituer le moulage hollandais. J'observerai seulement qu'il importe de distinguer, de manipuler séparément les différentes qualités de matière tourbeuse. En général, celle des lits supérieurs, Plus bouzineuse , est de la dernière qualité ; les lits immédiatement au-dessous, donnent des tourbes médiocres ; et les dernières fournissent ordinairement la tourbe de première qualité. Cette observation peut s'appliquer à presque toutes les tourbières du département. Il sera toujours facile et peu assujettissant, dans la pratique, de Manipuler séparément ces différentes qualités de tourbe : il suffira de n'approfondir les fosses que par partie, à fur et à mesure, suivant les diverses qualités de la tourbe. Pour ne laisser rien à désirer , rien à expliquer, je crois devoir ajouter quelques observations.
IT DE, PIdPARER LA TOURTE, etc.
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Dans les norivelles exploitations, il sera
avantageux de suivre en entier les procédés décrits (nos 3 , 4-, 5 , 6 et 7 ; 9 et 10; i8, 20, etc. jusque.-et compris le n°. 44). 58. La largeur de l'étente ( ) varie en Hollande depuis douze jusqu'à trente pieds (de 39 à 97 décimètres) ( no. 8 ) : je pense
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qu'il est indispensable de réduire cette largeur, sur-tout dans les premiers essais, et qu'on doit se borner à douze pieds ( 39 décimètres ) ; sauf à l'augmenter lorsqu'on sera plus familiarisé avec cette nouvelle méthode. 59. L'épaisseur de 13 pouces ( 35 centimètres) fixée ( n". 25) au lit de bouillie de tourbe, doit être relative à la quantité d'eau que contient cette espèce de- bouillie. Si l'on divise la matière tourbeuse avec les soins et les précautions indiqués ( n°. 7 ) , cette épaisseur de treize pouces (35 centimètres ), sera suffisante;
mais si, par une économie mal-entendue, oit emploie à diviser la tourbe, une trop grande quantité d'eau, il sera nécessaire -d'augmenter l'épaisseur du tas de tourbe en. raison. de sa plus grande liquidité. Il importe , ainsi que je l'ai dit ( n°. 7 ) , de nemêler à la tourbe que la quantité d'eau indispensable pour la _bien diviser.
6o. Les dragues hollandaises, décrites (Ir'. 11 , 12, 13 , 14, 15, 115 et 1.7 et dessinées
(fig. 5, 6 et 7), sont préférables:,-sous tous les rapports, à celles usitées dans la- Vallée de la Somme. ( Voy. la note (1) de la page 362).
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(1) L'étente est la partie de l'atelier (i.ù la bouillie c1,2 tourbe est répandue, est étendue.